Informatique : mettre son savoir-faire à la disposition des couches sociales

Jeudi 10 Avril 2025 - 22:22

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Lutter contre le chômage des jeunes à travers l’informatique est l’un des objectifs de Reagan Biyoudi Manenga, un Congolais qui s’est lancé dans ce secteur depuis 2014 après sa formation à Cotonou, capitale du Bénin, en Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui, il met son savoir-faire à la disposition de toutes les couches sociales intéressées à apprendre ce métier qui attire plus d’apprenants ces dernières années.

 

Plus personne aujourd'hui ne peut se passer de l’outil informatique. Tous les travaux se font grâce à l'informatique, et son avenir reste radieux. « L’informatique a de l’avenir. Quoi que l’on fasse, elle est de nos jours au centre de tout ce que nous faisons dans tous les services », a indiqué Reagan Biyoudi Manenga.

Promoteur de l’établissement Horizon services, il forme des jeunes et des adultes qui ont compris que ce secteur est incontournable à l’ère du numérique. Voilà pourquoi, des personnes âgées qui ont appris la dactylographie viennent dans son centre de formation pour se perfectionner. Car à la base de l’informatique, il faut apprendre le clavier. Et il y en a deux types, à savoir Azerty et Qwerty. Certes, la disposition est la même, mais la différence existe entre les ces claviers. En informatique il y a un écran, un moniteur que l’apprenant a en face et les des nouvelles techniques de saisie. Et la transmission de connaissances à celui qui a fait la dactylographie ne pose pas problème. C’est même très facile.

Aujourd’hui, le chômage est devenu endémique en République du Congo. Reagan Biyoudi Manenga ayant compris cela supplée l’Etat dans le recrutement des jeunes ayant un niveau acceptable des études et en informatique. Ce qui fait que dans son établissement, les jeunes sont toujours la bienvenue.

« Parmi les critères de recrutement, il faut avoir un niveau acceptable en français. Je ne suis pas très regardant à cette question parce qu’il y des gens qui n’ont pas de diplômes mais quand vous lui donnez un travail, il le fait très bien. En outre, ils doivent être dynamiques et ponctuels au travail », a déclaré Biyoudi Manenga.   

Et d’ajouter: « Tous ceux qui viennent pour l’emploi, je les mets toujours en observation entre trois et six mois. Même celui qui est là pour l’embauche est soumis à une même épreuve. Quand bien même son CV est convainquant ».

Son établissement compte cinq services dans l’optique de placer chaque recrue dans un service précis. Il y a la formation, l’imprimerie, la bureautique, le cyber et l’assistance voyage principalement DV Lottery qui connaît une baisse en terme de participation.

« Au début, il y avait beaucoup d’engouement et beaucoup de gens venaient tenter leur chance. Personnellement, j’avais aussi jouer pour moi et ma famille mais nous n’avions jamais gagné», a regretté Reagan Biyoudi Manenga.  

Notons que Reagan Biyoudi Manenga a aussi fait la comptabilité et lagestion financière à la Haute école de commerce et management sanctionné par un BTS en CGF puis une formation en informatique, spécialité PAO (Publication assistée à l’ordinateur), au Centre de formation et de perfectionnement en informatique ADE-Informatique de Cotonou. A son retour au pays en 2005, il s’envolera pour l’Afrique du Sud pour des raisons académiques. Rentré définitivement en 2007, il sera recruté à l’Institut technique et professionnel en 2009 comme formateur en informatique. Et depuis 2014, il s’est lancé dans l’entrepreneuriat.  

Achille Tchikabaka

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