Infrastructures : Kinshasa retrouve progressivement ses marques

L’architecture du déclin qui l’a toujours caractérisé est déjà bien loin. Une nouvelle dynamique imprimée par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, avec le concours du gouvernement provincial, tend à faire redorer à Kinshasa son blason terni comme l’atteste la floraison des différents chantiers d’infrastructures en cours d‘exécution sur plusieurs axes routiers. Partant du programme d’urgence initié par le président de la République aux réalisations du programme de 100 jours, il est clair que la volonté de laisser des empreintes ou mieux de marquer l‘histoire est perceptible.

Signe du renouveau qu’incarne la première mandature du chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, la route Elengesa. Celle-ci dont l’ouverture au trafic est imminente au niveau de sa jonction avec l’avenue Bypass, dans la commune de  Mont-Ngafula, traverse cinq autres communes et pourra désengorger une ville réputée pour ses interminables embouteillages.    

La chaussée est déjà revêtue en bitume sur une longueur de près de 6 km, et ne reste que moins d’une centaine de mètres à couvrir pour finaliser le projet. Sur le site s’affairent les ingénieurs d’Adi Construct, une entreprise de génie civil de droit congolais, au grand enchantement des habitants, heureux d’être témoins vivants de la métamorphose, en un temps record, de leur cité. Autre ouvrage censé susciter l’intérêt des Kinois, c’est sans nul doute l’asphaltage de l’avenue Kwamouth dans la commune de Kintambo, qui aujourd’hui permet une fluidité du trafic par sa jonction avec d’autres axes perpendiculaires. Cette réalisation fait le bonheur des résidents dont les domiciles ont, du coup, acquis une certaine valeur ajoutée.

La préservation du pont Lunda Bululu en proie aux affouillements menaçant sa structure, mais aussi celle de l’avenue chrétienne qui passe en dessous de la passerelle, est également à intégrer dans ce vaste chantier de rénovation de Kinshasa, l‘objectif étant de dévier, via un grand collecteur, les eaux stagnantes vers la rivière Lubudi.  La même ferveur dans l’exécution des travaux a également été observée sur le site Masikita à Binza UPN où l’OVD et ses sous-traitants s’affairent pour contenir la progression des quelques têtes d’érosion qui étaient en passe d’emporter tout un quartier.

Un hôpital militaire ultra moderne

Sans conteste, la réhabilitation de l’hôpital général de référence du camp Tshatshi marquera pour l’éternité, le premier mandat du Président Félix Tshisekedi, qui a tenu sin engagement d’améliorer les conditions sociales des militaires. En attente de son inauguration, cette structure médicale affiche une somptuosité et une splendeur sans pareille dans la sous-région, rivalisant en termes d’équipements, avec les hôpitaux outre-Atlantique.

Une grande première pour ce camp militaire dont les occupants se faisaient jadis soigner au petit bonheur dans des dispensaires de fortune, parfois au prix de leur vie. Cette formation hospitalière dispose de presque tous les services requis avec, en plus, une autonomie garantie en énergie électrique assurée par deux troupes électrogènes de 500 KVA et un transformateur de 1000 KVA. Les imposants bâtiments qui s’offrent à la vue de tout visiteur abritent plusieurs services, allant de la dialyse à l’imagerie en passant par la lithotripsie, la mammographie, la banque de sang, l’ophtalmologie, la microbiologie, la maternité etc. Tout y est, ou presque, pour dispenser des soins de qualité.

Toujours sur le même site, le complexe scolaire ITP Tshatshi et le Lycée Tshatshi, aujourd’hui équipés en bancs et autres fournitures scolaires après plusieurs années d’abandon, accueillent désormais, depuis leur réhabilitation, plusieurs élèves astreints à étudier dans des bonnes conditions. Il en est de même des élèves de la Maternelle et du centre social du camp Tshatshi, tous logeant désormais à la même enseigne, celle de l’amélioration de leurs conditions d’études. 

Après deux ans de suspension, les travaux de construction des maisons préfabriquées ont repris au camp Tshatshi. Le travail effectué au stade actuel consiste au terrassement et au compactage des matériaux avant la réalisation des socles de fondation. A tout prendre, il s’agit là des empreintes indélébiles que laisse le Garant de la nation, Félix Tshisekedi, dans la capitale Kinshasa qui reprend doucement vie à la faveur de la paix.