Inhumation à Brazzaville : le cimetière municipal de Matari doit s’ouvrir au public

C’est à cause de la saturation des espaces d’inhumation des cimetières du centre-ville et d'Itatolo, que ce site du cimetière de Matari qui est une vaste étendue de 2 millions 50 mètres carrés, avait été choisi par les conseillers municipaux.

Encore en phase d’aménagement par la société Franco-vilareci, ce site va prévoir dans un délai d’un an plus de 5500 caveaux d’inhumations. Actuellement, 240 caveaux sont déjà disponibles en prélude aux traditionnelles inhumations.

Outre l’équipement du site en caveaux, le cimetière municipal de Matari connait encore des difficultés pour sa mise en fonctionnement, parmi lesquelles le manque de voies d'accès. Néanmoins, il a été prévu la construction de deux voies modernes pour faciliter l’accès par véhicule à ce site : l’une en passant par le quartier Moukondo, soit 22 kilomètres et l’autre par la périphérie de Massengo.

Et, la seconde difficulté découle du retard de paiement par l’Etat Congolais des échéanciers envers les propriétaires terriens. Cette dette avoisine 275 millions de francs CFA.

Toutefois, l’Etat congolais avait entamé en 2011, le paiement de ces échéanciers qui normalement devraient prendre fin en 2013. Pour l’heure 95% des terriens ont été indemnisés.

A ce sujet, le maire Hugues Ngouélondélé a rassuré les propriétaires terriens du paiement de cette dette car, a-t-il indiqué, « ce dossier relatif au déblocage des fonds est déjà avancé au niveau du trésor public… ».

On se souvient que, dans un récent passé, le maire avait été préoccupé par ce sujet et avait même adressé, en date du 30 octobre 2014, une correspondance, incitant le gouvernement par l’intermédiaire du ministère des Finances, à trouver une issue favorable à ce dossier.

Selon les informations recueillies sur le site du cimetière municipal de Matari, l’inauguration de cet espace d’inhumation est très attendue par les communautés brazzavilloises. Enfin, des techniciens  avisés affirment que ce cimetière offre une garantie d’inhumations d’une durée d’un demi-siècle.