Interview. Rucha Ngakala : « Nous ne devons pas quitter ce monde sans laisser d’empreintes »

Jeudi 27 Février 2025 - 18:59

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Rucha Ngakala est le président de l’association Action des jeunes congolais pour le développement (AJCD), créée en 2017. Elle appuie les jeunes dans plusieurs domaines socioprofessionnels. Aujourd’hui, elle entend s’implanter sur le territoire national avec des descentes à Pointe-Noire, Owando, Ouesso et Brazzaville. Nous l’avons rencontré pour en savoir plus. Entretien.

 

Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : Monsieur le président, peut-on se faire une idée de l’AJCD ?

Rucha Ngakala (R.N) : L’AJCD est une association à caractère socioéconomique et culturelle orientée vers les activités agropastorales. Elle a pour mission d’appuyer l’insertion des jeunes à travers son centre mis en place il y a un bon moment. Aujourd’hui, elle compte sept centres au niveau de Brazzaville et  a ouvert un centre polytechnique dénommé Institut africain de l’excellence, une autoécole et bien d’autres projets en cours.

L.D.B.C. : Toutes ces réalisations sont faites sur fonds propres ou bénéficiez-vous de l’appui des partenaires ?

R. N. : Certes, avec des fonds propres mais avec aussi l’apport des partenaires techniques comme le ministère de la Jeunesse, le ministère des Petites et moyennes entreprises via l’Agence nationale de l’artisanat. Aujourd’hui, nous comptons 3000 apprenants pour le projet de l’artisanat sans compter celui de la conduite automobile.

L.D.B.C. : Depuis sa création, votre association a dû mener beaucoup d’activités. Quelles en sont les retombées ?

R. N. : Il faut dire que grâce à elle, il y a déjà l’amélioration du carnet d’adresses ; nous avons eu pas mal de contacts que cela soit au pays ou à l’extérieur. C’est largement suffisant pour nous. En outre, je suis également le représentant d’une plateforme dénommée Dynamique plus internationale. En dehors des partenaires cités en amont, nous travaillons aussi avec des associations des pays africains, notamment de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Rwanda, de l’Afrique du Sud et bien d’autres Etats.

L.D.B.C. : L’année 2024 venait de prendre fin. Qu’est-ce que l’on peut retenir de plus marquant dans la vie de l’AJCD?

R. N. : Ce que nous pouvons retenir de l’année qui venaitt de s’achever, c’est que nous avons formé 6000 jeunes. Pour 2025, nous allons former le double, parce que nous comptons nous implanter à Pointe-Noire, à Owando et à Ouesso.

L.D.B.C. : Pourquoi le choix de ces trois localités ?

R. N. : C’est parce que nous essayons d’équilibrer un peu l’équation. Nous avons le centre qui est Brazzaville, le Sud qui est la ville océane et au Nord du pays, Owando et Ouesso sont les plus peuplées. Car l’idéal pour l’association, c’est de mettre dans chaque chef-lieu ou district un centre d’appui à la jeunesse.

Propos recueillis par Achille Tchikabaka

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