Journée mondiale de l’arbre : les Amis de la nature et des jardins offrent deux cents plantules au bourgmestre de Kintambo

En plus de l’octroi de ces deux cents Citolobium dutche ou « Quempecha », dont les graines soignent les douleurs abdominales, la délégation de l’ONG les Amis de la nature et des jardins (ANJ) a également travaillé pendant toute la journée du 5 décembre avec le bourgmestre de Kintambo, Tenge Litho, à travers la commune où ils ont ensemble planté vingt-six autres plantules dont un baobab symbolique, au croisement des avenues Kasa-Vubu et Bangala.

Cette activité rentre, selon le coordonnateur d'ANJ, Jean Mangalibi, dans le cadre de la campagne « Lelo na lobi » qui vise le développement durable. Selon la vision de cette campagne, en effet, les générations présentes plantent des arbres pour les générations futures.

Dans cette optique, l’ONG compte mener, avec l’autorité urbaine, une action visant à planter à travers la ville-province, près de deux mille arbres sur des endroits qui seront déterminés. C’est dans ce cadre que Jean Mangalibi a lancé un appel à la population kinoise afin d’emboîter les pas à cette ONG dans le plantage des arbres et leur soin. « Si tu manges une mangue, prend soin de planter son noyau au lieu de le jeter », a-t-il insisté, en soulignant l’importance des arbres dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Planter plus d’arbres

Cette importance de l’arbre sur la régulation du climat a également été soulignée par un biologiste belge, Luc Pauwels, qui fut parmi ceux qui ont dirigé le Jardin botanique de Kisantu, dans le Bas-Congo.

Pour ce dernier, la population kinoise devrait s’adonner au plantage d’arbres afin de lutter contre le réchauffement climatique et de bénéficier de différents avantages offerts par les arbres à l’humanité. Luc Pauwels regrette, par ailleurs, le morcellement des parcelles adopté depuis un certain temps à Kinshasa. À l’en croire, cette pratique réduit tellement les espaces que l’on se sent obligé d’abattre les arbres pour ériger des constructions.

Une place de choix pour Kintambo

En tenue de travail (bottes, chapeau et gilet) et actif depuis le matin jusqu’aux premières heures du soir, le bourgmestre de Kintambo a noté que l’environnement occupait une place de choix pour sa municipalité. « La salubrité, c’est le colonne vertébrale du développement », a-t-il souligné. C’est, à l’en croire, cette importance qui est à la base de sa détermination dans les travaux de salubrité, le « Salongo » que la commune organise chaque mardi et chaque samedi. Son activité du 5 décembre à côté des ONG dont ANJ, Radec, Logos 1^er, etc. s’inscrit également dans cet objectif.