Kouilou : l’Agence nationale de l’artisanat et la direction de la jeunesse du département s’engagent pour un partenariat

Rufin Bernard Kifouti, directeur départemental de la jeunesse du Kouilou, et Bernard Tchibinda Djimbi, directeur départemental de l’ANA, ont paraphé l’accord qui lie désormais les deux partenaires.

À travers ce protocole d’accord, les deux partenaires s’accordent sur l’assistance et la coopération mutuelle pour atteindre les objectifs fixés, à savoir : orienter les intelligences des jeunes vers l’émergence d’un leadership par l’insertion et la réinsertion sociale, professionnelle et économique ; appuyer la création d'emplois pour la prise en main effective des jeunes à travers la formation dans les métiers artisanaux et en gestion adaptée aux besoins des jeunes artisans ; réaliser des projets d’intérêt économique, social et culturel ; sans oublier l’appui à la réalisation des espaces de communication sociale afin de partager les expériences des uns et des autres ; et l’initiation des jeunes artisans aux nouveaux équipements dans les ateliers-écoles (AE) ou Centres ruraux de ressource professionnelle (CRRP).

Ce partenariat prévoit aussi d’autres domaines de collaboration tels l’appui aux activités socio-éducatives, civiques, culturelles, l’organisation de conférences-débats, l’assistance aux événements promotionnels et commerciaux (foires, salons, forums, expositions), la création des villages des jeunes artisans (VJA), des projections cinématographiques, des rencontres citoyennes, la promotion de la démocratie, des activités touristiques et philanthropiques, artisanales et agropastorales pour la jeunesse du Kouilou. Aussi, les deux partenaires conviennent de se concerter périodiquement pour examiner et évaluer les questions relatives à l’encadrement des jeunes filles et des garçons du Kouilou.

En signant ce partenariat, la direction départementale de la jeunesse du Kouilou s’engage à sélectionner les projets susceptibles d’intéresser les jeunes du Kouilou, tout en assurant les facilités administratives. Elle s'engage à apporter son encadrement technique au partenaire dans la sélection des jeunes, des groupements, des associations, des coopératives, des Ong, des mutuelles et des mouvements de jeunesse retenus pour bénéficier de l’appui. De son côté, l’ANA mobilise les compétences technologiques. En revanche, les moyens financiers et matériels nécessaires pour la réalisation des projets et activités sont à la charge des deux partenaires.

Ce partenariat va contribuer à la pérennisation du métier d’artisan et permettre ainsi de lutter contre la pauvreté. Pour Bernard Tchibinda Djimbi, d’autres partenariats de même nature seront signés entre l’ANA et les autres administrations publiques.