Le budget de L’exercice Loango 2014 estimé à 3 milliards 400 millions de francs cfa

Répondant aux préoccupations des journalistes,  Ahmad Allam-Mi a précisé qu’il y a des coûts projetés et des  coûts réels, les pays membres de la CEEAC en sont les principaux contributeurs et, l’Union européenne constitue un partenaire financier important. L’exécution de ce budget, a-il précisé, sera orientée vers plusieurs actions relatives à la formation du personnel  de cet exercice, aux  problèmes des moyens logistiques, aux questions sanitaires et alimentaires, aux diverses actions civilo-militaires et autres.

En effet, plusieurs autres aspects relatifs à l’exécution effective de cet exercice ont été aussi abordés au cours de cette conférence, tels les objectifs de celui-ci, les retombées de cet exercice pour les populations du département du Kouilou qui abritera cet exercice, le nombre des personnes mobilisées, les grands moments de l’exercice, l’ambiance qui y va prévaloir et autres. « Cette manœuvre  militaire permettra d’atteindre quelques objectifs, à savoir le renforcement des capacités rapides des réactions de la Force multinationale de l’Afrique centrale(FOMAC), celui de la fraternité d’arme et de la cohésion au sein des armées  des pays de CEEAC en vue de mieux faire face aux nouvelles menaces, l’aguerrissement des troupes et le renforcement des relations entre les populations et divers personnel en charge de la défense et de la sécurité dans la sous-région », a déclaré Ahmad Allam-Mi.

Pour sa part, en  sa qualité du directeur de l’exercice Loango 2014, le général de division Guy Blanchard Okoï a indiqué que « ces exercices sont des occasions d’aguerrissements des troupes pour faire face aux éventualités. La FOMAC a joué un grand rôle pendant la crise en RCA et entend continuer à le jouer dans d’autres théâtre d’opérations qui peuvent l’être dans la sous-région de l’Afrique centrale en particulier et celui de l’Afrique en général, dans le cadre de la Force Africaine en Attente (F.A.A). Il s'agit aussi d'entraîner les gens à travailler ensemble et les Etats à réagir dans les délais courts, les états-majors à planifier vite et dans l’urgence »

En effet,  plus de trois mille hommes des pays de la CEAAC et des invités composés des pays non membre de la CEEAC, des agences des Nations unies et les organisations internationales dans le cadre d’actions réelles et des exercices (UNHCR, UNICEF, CICR)  participeront du 20 au 28 octobre prochain  à cet exercice multinational et multidimensionnel, Loango 2014, dans les départements de Pointe-Noire et du Kouilou. Les premiers navires, canaux  et contingents marins de certains pays, participant à cet exercice comme l’Angola, le Cameroun, le Gabon, et la République démocratique  du Congo ont accosté samedi 18 octobre au port autonome de Pointe-Noire.

Le communiqué de presse de cette rencontre stipule que le déploiement de la Capacité de déploiement rapide(CDR) est une nécessité impérieuse dans le contexte actuel, où d’énormes défis à relever comme l’engagement d’une force onusienne au Mali avec une forte participation de la Force africaine en attente(FAA), le renforcement de la Fomac en République centrafricaine avec le passage de la MICOPAX à la MISCA ont fait apparaitre l’idée d’un nouveau concept de capacité africaine de réponse immédiate aux crises (CARIC) prônée par l’Union africaine.

Signalons que pour des raisons de sécurité en RCA et des élections en cours à Sao Tomé et Principe, ces deux pays ne participeront pas à cet exercice qui impliquera le déploiement des forces terrestres, aériennes et marines des pays de la CEEAC.