Le Feuilleton de Brazzaville. Acte 8. Capitale de la France libreJeudi 18 Juillet 2019 - 21:38 Brazzaville honore toujours l’homme qui l’a élevée à la dignité de « Capitale de la France libre », le général de Gaulle. Le buste du libérateur des Français pendant la Seconde Guerre mondiale balise, dans l’arrondissement 2 Bacongo, l’entrée principale de la bâtisse qui porte son nom, la Case de Gaulle, résidence officielle de l’ambassadeur de France au Congo. Devant l’édifice bientôt octogénaire se dresse un monument en pierre, haut de près de dix mètres (?) classé au patrimoine de la ville, qui célèbre Pierre Savorgnan de Brazza et ses compagnons. Longtemps laissé à l’abandon, le jardin public de la place a repris vie à la faveur du bitumage de la Corniche. Les week-ends, jeunes et enfants de tous âges y passent des heures à se récréer, au grand bonheur des parents qui les y accompagnent. Qui a dit que la paix n’est pas source d’épanouissement ? Toujours à Bacongo est élevée non loin du camp de la gendarmerie une stèle en l’honneur de Victor Schœlcher, l’homme qui abolit l’esclavage dans les colonies en 1848. D’esclavage, justement, il faut faire référence à cette autre évocation de la « piste des caravanes avant 1900 », symbolisée par un monceau de cailloux posé dans la cour du tribunal d’instance de Makélékélé-Bacongo. N’arrêtons pas le culte de la mémoire de Brazzaville sans découvrir, gravée sur la pierre, près du Palais du peuple, au Plateau centre-ville, une petite plaque dissimulée sous la pelouse, sur laquelle il est écrit : « Ici s’élevait la première maison construite le 30-IX-1884 par Charles de Chavannes, fidèle compagnon de Savorgnan de Brazza. » N’oublions pas non plus de visiter le gouverneur général de l’AEF, Félix Éboué, dont le monument trône à l’entrée du stade portant son nom, à quelques encablures de l’imposante basilique Sainte-Anne-du-Congo dans le troisième arrondissement Poto-Poto. Jean Ayiya Notification:Non |