Le saviez-vous ? : Les origines du portrait de la Joconde

Vendredi 12 Janvier 2024 - 14:26

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Ce tableau, nous l’avons tous déjà vu. La Joconde est un portrait en demi-longueur d’une femme par Léonard de Vinci, peint au début du XVIe siècle. Il est considéré comme un chef-d’œuvre de la Renaissance italienne et un symbole de l’art occidental.

La Joconde fait partie des œuvres d’art les plus célèbres au monde. Chaque année, des millions de visiteurs se bousculent devant ce célèbre portrait qui, au-delà de sa beauté, suscite beaucoup d’intérêt et de questions quant aux mystères qu’il renferme.

Selon la principale théorie, le tableau fut commandé par Francesco del Giocondo, personnalité politique de Florence, en 1503. Celui-ci voulait, en effet, que l’artiste réalise un portrait de sa femme, Lisa Gherardini. Pour une raison inconnue, Leonard de Vinci ne remit jamais ce tableau à Francesco. L’artiste conserva son oeuvre et l’emporta avec lui en France, à Amboise, continuant d’y apporter différentes retouches au fil des ans.

La Joconde fut ensuite vendue au roi François Ier, dernier mécène de Léonard de Vinci, puis réquisitionnée par Napoléon vers 1800. Elle fut exposée au Musée du Louvre en 1804 et y resta jusqu’à aujourd’hui, sauf durant deux années. En effet, en 1911, Vincenzo Perugia, un employé du Louvre, déroba le tableau. Ce vol fit la Une des journaux de l’époque et valut à cette oeuvre une renommée mondiale.

L’oeuvre disparut pendant deux ans puis réapparut en 1913, lorsque le voleur décida de la vendre à l’antiquaire italien Alfredo Geri. Celui-ci prévint alors la police qui arrêta Vincenzo Perugia. Après plusieurs expositions à Florence et à Rome, le tableau retrouva sa place au Louvre en 1914. Aujourd’hui, il est toujours exposé à Paris, dans le plus célèbre des musées français.

Que cachent le sourire et le regard de la Joconde ?

L'expression de son sourire présente une légère dissymétrie visible lorsqu'on masque la moitié du visage avec une main. Des dizaines d'études « scientifiques » sortent chaque année, prétendant attribuer à la Joconde de nouvelles maladies expliquant son sourire (excès de cholestérol, problèmes cardiovasculaires, tendance à la dépression...). Ces diagnostics aussi faciles à formuler qu'impossibles à prouver ou à réfuter sont très partagés  et ne reposent sur à peu près rien d'autre que des affirmations gratuites, formulées principalement dans un but de buzz médiatique facile.

De manière globale, c’est principalement la virtuosité du jeu de lumières, de profondeurs et de volumes s’opérant sur cette peinture qui crée ces subtilités et étranges effets optiques, laissant penser que Mona Lisa continue de vivre dans son tableau.

Jade Ida Kabat

Légendes et crédits photo : 

La Joconde/DR

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