Les hydrographes d’Afrique de l’Ouest et du Centre formés à Pointe-NoireMercredi 20 Novembre 2013 - 12:31 Un atelier sous-régional Omaoc-OHI/Chato sur le développement des services hydrographiques en Afrique de l’Ouest et du Centre a été organisé du 18 au 19 novembre à Pointe-Noire. Ces assises, patronnées par Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, ministre délégué chargé de la Marine marchande, ont permis aux hydrographes de la sous-région d’acquérir de nouvelles notions en vue de fournir les données de base appropriées à la cartographie marine des États concernés Faire mieux comprendre le rôle clé du développement des services hydrographiques pour la sécurité et la protection des eaux marines dans l’intérêt des populations de la sous-région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, tel était le but de cette formation rendue possible grâce au concours de l’Organisation maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (Omaoc) avec l’appui technique de l’Organisation hydrographique internationale (OHI) et de la Commission hydrographique de l’Atlantique oriental (Chato). Bruno Frachon, président de la Chato, Gilles Bessero, directeur du Bureau hydrographique international (BHI), Alain Michel Luvambano, secrétaire général de l’Omaoc, ont assuré les formations articulées en deux parties : les exposés et débats sur l’hydrographie, sa finalité, les moyens et problématiques ; le mode de fonctionnement de l’OHI et la présentation des services hydrographiques des États membres de l’Omaoc. À l’issue des travaux, les participants ont recommandé à l’Omaoc d’inviter les États membres qui ne l’ont pas encore fait à adhérer à l’OHI et à la Chato. Une autre recommandation faite à l’Omaoc suggère la création d’une filière de formation hydrographique dans les académies et universités maritimes avec l’assistance du BHI et de la Chato. « Après l’atelier, j’espère que tous les participants ici présents vont mettre à profit les informations reçues pour favoriser la sensibilisation sur le rôle de l’hydrographie dans nos économies respectives, d’où la nécessité de développer ce qu’on appelle “l’économie bleue” de façon sûre, durable et rentable », a déclaré le ministre Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou en clôturant l’atelier. Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :La tribune officielle à l'ouverture de l'atelier sous-régional Omaoc-OHI/Chato (© DR). |