Lutte contre la traite des enfants : la nouvelle coordination se met déjà en action

La réunion de prise de contact des membres de la nouvelle coordination présidée par Coreli Nick Oko Mavoungou, directrice départementale des Affaires sociales de Pointe-Noire et coordonnatrice du projet qui avait à ses côtés Laure Messaline Bandoki, chef du projet, a permis de faire aussi le point sur les documents de gestion du projet, à savoir la note de service désignant les membres de la coordination locale de lutte contre la traite des enfants, la note de service portant structuration du projet, l’accord de coopération entre le Congo et le Benin sur la lutte contre la traite des enfants, l’accord multilatéral de coopération régionale de lutte contre la traite des personnes, en particulier les femmes et les enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre, l’accord de partenariat Unicef-Alto (Centre d’écoute) pour la lutte contre la traite des enfants, le manuel de procédure pour la prise en charge des enfants victimes de la traite.

Ce projet œuvre pour la sauvegarde de l’intérêt supérieur de l’enfant. Il vise la mise en place des mécanismes d’identification, de prévention, de protection des enfants victimes de traite et autre enfants à risque par la mobilisation sociale et la poursuite des trafiquants ou tuteurs. À Pointe-Noire, l’équipe de coordination locale travaille avec les partenaires étatiques et non étatiques dans les actions de sensibilisation, d’identification, de prévention, de prise en charge, de réinsertion locale, de rapatriement et de poursuites.

Dans la ville océane, plusieurs enfants sont recrutés depuis leurs pays d’origine par des trafiquants et sont diversement exploités par des tuteurs ou tutrices originaires de l’Afrique de l’Ouest pour la plupart. Près de mille huit cents enfants victimes de la traite ont été enregistrés en 2007 d’après un rapport conjoint ministère des Affaires sociales, de l’Action humanitaire et de la Solidarité–Unicef.  Ces actes d’un autre âge qui s’apparentent à l’esclavage ont conduit le gouvernement congolais à mettre en place ce projet avec l’appui de l’Unicef, des partenaires multilatérales, des ONG et associations de mise en œuvre ainsi que les communautés de base. L’éradication à terme de ce phénomène constitue le principal objectif du projet.