Lutte contre le terrorisme : le Tchad abrite un exercice militaire multi-Etats18-02-2015 11:38 Baptisé Flintlok, cet exercice qui regroupe 1200 militaires venant des États africains, européens et des forces spéciales américaines, vise à préparer les armées des pays du Sahel et du Sahara à la lutte anti-terroriste. Au total 28 pays participent à cette formation annuelle qui devra prendre fin le 19 mars prochain. Et chaque jour, les militaires qui y sont engagés procèdent à un échange d’expérience et aux exercices pour apprendre à faire la guerre, de manière à pouvoir combattre les forces négatives et terroristes que sont Al-Qaïda, Etat islamique, Shebab, Boko Haram et autres. Pour le général tchadien Zacharia Gobongue, un des participants à cette formation, l’exercice qui a lieu au Tchad est un vaste programme. « Vous savez le terrorisme n’a ni frontière, ni visage et il se meut partout. On doit s’y adapter, on utilise le mode opératoire asymétrique qui nous permet de nous adopter à sa manière de faire et pour le combattre avec efficacité », a-t-il déclaré. Interrogé sur ce qu’il pense de la formation, le général Burkinabè Gilbert Diendéré a souhaité, en plus de l’entrainement des militaires contre le terrorisme, que les puissances occidentales apportent la technologie nécessaire en appui aux dispositifs des États du Sahel et du Sahara. « Par exemple pour Boko Haram, nous avons constaté qu’un seul État ne peut pas lutter efficacement contre ce fléau. Nous avons besoin du concours des grandes puissances pour avoir des renseignements fiables qui permettent de mieux lutter contre ces réseaux », a précisé cet ancien chef d’état-major particulier de l’ex-président Blaise Compaoré. Nestor N'Gampoula |