Médicaments contrefaits: bientôt la création d’un réseau régional de lutte contre le fléau

L'objectif  de la formation qui se veut un cadre d’échange d’expériences entre les différents délégués est de fournir aux participants des connaissances pour établir un réseau de point de contact unique (PUC) et de coopérer entre les PUC dans la région; de montrer les domaines de coopération entre toutes les autorités concernées aussi bien celles du niveau national qu’international.

Au cours de la même formation, il sera aussi question d’identifier les domaines et présenter des outils pour la coopération entre toutes les autorités concernées aux niveaux national et international; de fournir des connaissances nécessaires à la mise en place et à la maintenance d’un réseau de points de contact uniques et pour l’organisation de la formation de suivi dans les pays des participants.

Ouvrant cette formation, le secrétaire général à la Santé publique, le Dr Pascal Mukengeshay, note que les participants vont examiner comment mettre en place un réseau entre les points de contact unique pour lutter efficacement contre la contrefaçon des médicaments et des infractions similaires pour protéger la santé publique.

 Il reste par ailleurs convaincu que la lutte contre la contrefaçon, fléau qui menace tous les pays, implique « une action multidisciplinaire et multisectorielle et nécessite, par conséquent, une coopération régionale et internationale ».

 Après cette formation, il sera procédé, comme l’a fait savoir la directrice générale de l’inspection des médicaments en Belgique, Josiane Van Der Elst, à l’installation d’un réseau de collaboration qui doit être consolidé et pérennisé. On doit profiter de cette formation, soutient-elle, pour consolider ce réseau et avoir des contacts pérennisés dans chaque État au cas où surviendrait un problème dans une frontière donnée qu’on ait au moins un point focal sur le terrain qui devra suivre la situation.