Météorologie : "Les problèmes vont s'aggraver si le developpement se poursuit de façon non coordonnée", selon Serge Florent DzotaDimanche 22 Mars 2015 - 15:45 Cette déclaration du directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC), Serge Florent Dzota, a été entendue le 20 mars à Brazzaville, lors de l'ouverture de l’atelier de mise en œuvre du système mondial intégré des systèmes d’observation (Wigos) de l’Organisation météorologique mondiale (OMM).
Cet atelier vise à mettre en place une structure de gouvernance nationale du Wigos et établir des partenariats entre la direction de la météorologique et toutes les institutions disposant de stations d’observation. Il consiste également à recenser toutes les institutions disposant des stations d’observation afin de faciliter l’échange et l’utilisation des données ainsi qu'établir un répertoire de toutes les stations d’observation de tous les réseaux de stations de toutes les institutions. Le directeur de la météorologie, Camille Loumouamou, a donné une communication sur le système mondial intégré du système d’observation (Wigos). L’orateur a circonscrit sa communication sur la définition du système, les besoins ; la gouvernance ; l’historique du Wigos ainsi que les stratégies de renforcement de capacités d’observation. En effet, selon lui, le système d’observation Wigos consiste à intégrer les observations provenant des sources météorologiques. Le système été créé pour gérer les risques et les opportunités liées à la variabilité du climat et aux besoins d’adaptation de l’amélioration des dégâts. « Les données environnementales et météorologiques sont nécessaires à la prise de décisions dans tous les domaines. Pour faire face aux aléas climatologiques, il faut installer les systèmes d’alerte en vue de prévenir les sociétés sur les dégâts », a-t-il indiqué. Le directeur général de l’ANAC, Serge Florent Dzota a souligné que 90% des catastrophes naturelles subit par le Congo sont d’origine hydrométéorologique. Parmi celles-ci, l’on note les inondations ; l’ensablement des cours d’eau ; érosion côtière ; l’effritement de la baie de Loango ; la sécheresse ; les tempêtes, etc. « Au Congo, il existe plusieurs réseaux d’observation, un système d’observation non coordonné et des équipements non conformes ; les incompatibilités et les lacunes, de double emplois; des coûts d’exploitation et cela ne répond pas aux besoins actuels et futurs du pays. Les problèmes vont s'aggraver si le developpement se poursuit de façon non coordonnée », a-t-il conclu.
lydie gisèle Oko Légendes et crédits photo :Les participants de l'atelier sur la mise en place du système d'observation Wigos (crédit-adiac) |