Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
Mieux régulerMardi 13 Août 2024 - 19:39 Les voies de communication se dégradent à Brazzaville au quotidien, et les efforts entrepris pour les colmater sont à ce jour bien limités. Dans tous les quartiers de la capitale, sur l’essentiel des routes bitumées, les nids de poule et les mares d’eau causent d’énormes problèmes de circulation. S’y ajoute l’amoncellement en plusieurs endroits des ordures ménagères. Toutes les fois que la question de l’entretien des voiries urbaines à Brazzaville et dans d’autres localités du pays est soulevée, survient celle de la mobilisation des moyens matériels et financiers. La qualité des prestations des services habilités de l’hôtel de ville de la capitale, obligés de ne donner que ce qu’ils possèdent en témoigne. Evidemment qu’un trou mal bouché deviendra béant un mois après, multipliant par zéro le petit investissement consenti. Peut-être faudra-t-il à nos municipalités faire preuve davantage d’imagination pour obtenir le plein engagement des citoyens à l’assainissement et la construction des villes qu’ils habitent. Il s’agit, entre autres, d’organiser de la meilleure façon qui soit la collecte des taxes auprès du contribuable, d’en assurer une thésaurisation au seul profit de l’institution municipale. Dans les marchés publics, les commerçants disent être asphyxiés par la nature des charges qui leur sont prélevées et s’interrogent sur la destination des sommes collectées. Le même discours est tenu par les exploitants des véhicules de transport en commun. Alors que la revitalisation de la Société de transport public urbain attend d’être concrétisée, Brazzaville est désormais abonnée aux motocyclistes. Si au départ les célèbres vélos Djakarta desservaient les seuls quartiers enclavés, devant l’absence de régulation, ces motards se rapprochent inexorablement du centre-ville. L’effet d’entraînement fera que de fil en aiguille, tout le périmètre de la capitale abritant la grande administration publique s’arrimera au vrombissement des deux roues. Quand on sait combien ces moyens de locomotion, adoptés par la population par dépit, sont à l’origine de tant de grabuges sur la voie publique, le seul appel qu’il convient de lancer aux autorités compétentes est qu’il leur faut reprendre la main. Pas pour sévir à tout va, mais pour réguler, mieux réguler. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |