Opinion
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Mieux vaut prévenir …Samedi 3 Août 2024 - 18:16 S’il est une évidence qui s’impose aujourd’hui à l’échelle mondiale, c’est bien le fait qu’il vaut mieux « prévenir que guérir », comme le langage populaire le répète depuis des siècles. Autrement dit anticiper les conséquences inévitables que les tensions dressant aujourd’hui les unes contre les autres certaines nations du globe auront à plus ou moins brève échéance si la communauté internationale ne se mobilise pas afin d’éviter les dérapages mortels qui en découleraient. Evidente depuis des siècles, cette réalité n’a pas été prise en compte durant les décennies du siècle précédent, ce qui a provoqué les deux guerres mondiales ayant dressé les nations européennes les unes contre les autres avec les terribles dégâts humains et matériels qui en ont résulté. Mais, hélas ! tout semble indiquer aujourd’hui que les leçons n’ont pas été réellement tirées de ces drames comme en témoigne la montée des tensions au Proche et au Moyen-Orient où Israël et l’Iran s’affrontent désormais de façon claire comme vient de le démontrer l’assassinat à Téhéran du chef du Hamas palestinien, Ismaïl Haniyeh, par un raid israélien. Ce constat est d’autant plus grave que le recours à l'arme nucléaire par les deux camps paraît aujourd’hui inévitable même si, officiellement, aucun des deux camps n’énonce pour l’instant une telle menace. S’étant procuré avec l’aide de la France et au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale l’arme de destruction massive afin que le peuple juif ne soit plus jamais menacé de mort, Israël n’hésitera pas à l’utiliser si l’Iran, qui est aujourd’hui à deux doigts lui-même d’en disposer, confirme sa volonté d’en user afin de neutraliser son adversaire. Pour dire les choses de façon encore plus claire et même si personne n’ose évoquer publiquement ce danger, nous sommes à deux doigts de vivre une crise internationale sans précédent qui verra deux Etats s’affronter avec des armes dont la communauté internationale condamnait jusqu’à présent non seulement l’usage mais aussi et surtout la concrétisation sur le terrain stratégique. Jamais abordé publiquement sur la scène internationale, le conflit latent qui se confirme de jour en jour au Proche et au Moyen-Orient risque de plonger l’humanité dans une crise sans précédent. D’où l’idée qui est exprimée ici de façon claire selon laquelle il « vaut mieux prévenir que guérir ». Une idée que nombre d’experts de la sphère diplomatique n’hésitent plus à formuler plus ou moins discrètement avec l’espoir que les grands dirigeants de ce monde préviendront le pire avant qu’il se produise. Jean-Paul Pigasse Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |