Monde du travail : un dialogue social en vue pour répondre aux revendications professionnellesLundi 6 Mai 2019 - 16:00 Pour trouver les solutions les mieux adéquates et concertées aux différents problèmes qui prévalent dans le milieu du travail, le gouvernement a fixé la tenue de la session du Comité national du dialogue social du 13 au 14 mai. « Le fait de nous retrouver : administration, syndicats des travailleurs avec leurs syndiqués, organisations des employeurs, de façon concertée et consensuelle, est un signal fort qui porte en soi le témoignage supplémentaire de notre volonté commune de promouvoir la paix sociale. Nous allons nous y pencher en toute responsabilité », a indiqué le vice- Premier ministre, en charge de la Fonction publique, de la réforme de l’Etat, du travail et de la sécurité sociale, Firmin Ayessa, annonçant la prochaine session du Comité national du dialogue social à l’occasion de la fête du travail. Le contexte économique et social caractérisé, selon lui, par une crise aiguë appelle chaque jour à plus de dialogue et de concertation. Les différentes parties auront donc l’occasion de passer au peigne fin les revendications professionnelles afin de trouver ensemble les solutions adéquates. Les revendications Les confédérations syndicales ont des dossiers préoccupants qu’elles mettront sans nul doute sur la table du Comité national du dialogue social. Le secrétaire de la Confédération des syndicats libres et autonomes du Congo (Cosylac), Jean Bernard Malouka, en a évoqué quelques-uns en présence du vice-Premier ministre. Il s’agit, entre autres, du paiement des indemnités de fin de carrière des agents de la Fonction publique, du non-versement des cotisations sociales des travailleurs par certaines entreprises publiques et certains établissements publics à budget de transfert. L’application, sans détour, de la décision du Conseil des ministres du 6 octobre 2018, sur la prise en charge, par la Caisse de retraite des fonctionnaires, des nouveaux retraités en attente allonge la liste des revendications syndicales qui ici ne sont pas exhaustives. Eprises du sens de responsabilité, les confédérations syndicales privilégient le dialogue pour trouver des solutions à tous ces problèmes. « Tout changement passe par le dialogue. Un dialogue franc, sincère et constructif », a déclaré Jean Bernard Malouka, en soulignant l’importance de l’initiative du gouvernement de convoquer la session du Comité national du dialogue social. Tous les acteurs, selon lui, doivent s’impliquer maintenant et ensemble pour trouver des solutions à la situation sociale et économique du pays. Le vice-Premier ministre a indiqué que le gouvernement n’est pas resté sourd aux revendications sociales. L’exécutif, a-t-il dit, s’emploie à y trouver des solutions selon les marges qu’offre la conjoncture. Le paiement des arriérés des bourses aux étudiants congolais à l’étranger ainsi qu’au plan local est un signal non négligeable de résolution de certaines revendications. Il est bien clair que cela n’est pas suffisant, le gouvernement devrait persévérer dans l’effort en impliquant tous les acteurs concernés comme ce sera le cas lors du prochain dialogue social.
Rominique Makaya Légendes et crédits photo :Le vice-Premier ministre avec à ses côtés un représentant des syndicats Notification:Non |