![]() Muanda : l’histoire de la Traite négrière à raconter à travers ses vestigesMardi 14 Septembre 2021 - 16:53 Fenêtre ouverte de la République démocratique du Congo (RDC) sur l’océan Atlantique, la ville côtière va désormais offrir « à l’ancestral congolais et africain de ressusciter la mémoire collective de son existence réelle en ses valeurs traditionnelles et ancestrales » à travers les traces encore existantes de son passé douloureux, estiment les autorités coutumières. Il est heureux que la patrie de Lumumba, «en retard par rapport à d’autres pays comme le Congo-Brazzaville avec Loango à Pointe-Noire, au Ghana et au Sénégal », aux dires du représentant pays de l’Unesco, s’y engage à présent.
Et de poursuivre, se rapportant aux propos du ministre du Tourisme, Modero Nsimba, il a salué la détermination de l’élu de Muanda « à récupérer les terres spoliées ». Et qui plus est, « faire en sorte que cette zone marque le point de départ de la Traite négrière ». Le lieu qui l’est effectivement est « le cadre idéal de commémoration de la Journée du 23 août ». Ainsi, l’Unesco prêt à appuyer le plaidoyer et l’engagement du ministre Modero Nsimba « va faire en sorte de contribuer à la réalisation du projet », a affirmé Jean-Pierre Ilboudo. Cela va consister « premièrement à soutenir la réhabilitation du lieu afin qu’il soit un lieu de souvenir, de mémoire et de recueillement ». Rappelant à cet effet que « l’Unesco a institutionnalisé la Journée et nous lançons un appel pour que le devoir de mémoire soit effectif au niveau de tous les Etats dont la RDC ». Traite négrière, une matière à enseigner Reconnue comme un crime contre l’humanité, l’histoire de la Traite négrière doit être intégrée dans l’enseignement, « introduite comme matière » tel que l’a préconisé le Pr Théodore Ngoy à l’occasion. Ce qui devrait, ainsi que l’a signifié le représentant pays de l’Unesco, conforté l’action du projet « Route de l’esclave, existence, liberté, héritage créé pour aider gouvernements, organisations de la société civile, médias et universités à ouvrir les pages tragiques de notre histoire. Combattre l’oubli ou le déni d’un passé pourtant bien documenté et faire connaître cet héritage dans toute sa complexité ».
Nioni Masela Légendes et crédits photo :Photo 1 : L’ex- gouverneur Atou Matubuana posant la première pierre du site de Nsiamfumu /Adiac
Photo 2 : Le grand chef Mfumu Difima s’adressant aux notables de Muanda et aux autorités venues de Kinshasa /Adiac
Photo 3 : Le représentant pays de l’Unesco, Jean-Pierre Ilboudo, à Nsiamfumu /Adiac
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