Nations unies : les femmes moins représentées dans les médias

Lundi 4 Mai 2015 - 18:30

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Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Ban Ki-Moon, la directrice générale de l’Unesco et le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein ont déploré la faible représentativité des femmes dans tous les médias et  dans les instances de prise de décisions.

Le faible taux des femmes a été évoqué dans leur message conjoint publié à l’occasion de la journée internationale de la liberté de presse célébrée le 03 mai,  sur le thème « laissez le journalisme prospérer». Selon eux, les hommes et les femmes doivent participer de façon égale à la création et au partage de l’information.

« La liberté d’expression et celle de presse ne sont pas des attributs de luxe que l’on peut attendre jusqu’à ce que le développement durable soit atteint. Ce sont elles qui permettent de jouir de tous les droits. Elles sont, par conséquent, essentielles à la bonne gouvernance et au respect de la primauté du droit. Cette liberté doit régner à tous les niveaux. Il faut respecter les droits humains pour que la paix et le développement soient durables. Chacun doit pouvoir librement  chercher, recevoir et transmettre des connaissances et des informations sur quelque support que ce soit, en  ligne et hors ligne», ont-ils indiqué.

Ils ont également rappelé que le journalisme de qualité permet aux citoyens de prendre des décisions éclairées quant au développement de la société. Il contribue également à dénoncer les injustices, la corruption et les abus de pouvoir. En 2015,  les États intensifient leurs actions pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement et façonner un nouveau programme mondial de développement durable. Chacun doit pouvoir librement chercher, recevoir et transmettre des connaissances et des informations sur quelque support que ce soit, en ligne et hors ligne.

Le monde  témoin d’horribles attentats commis contre les journalistes

Le journalisme doit prospérer dans un environnement favorable, précisent-ils, en soulignant que  ceux qui exercent cette profession doivent travailler de façon indépendante, et en toute sécurité.  « Au moins un journaliste est tué chaque semaine dans le cadre d’un conflit ou non. Nous devons redoubler d’efforts pour améliorer la sécurité des journalistes et mettre un terme à l’impunité, ce qui est précisément l’objectif du plan d’action sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité que l’Unesco met en œuvre avec l’appui d’autres entités des Nations unies », ont-ils conclu.

Lydie Gisèle Oko