Paix et sécurité : point sur les Opérations Barkhane, Sangaris et CorymbeSamedi 24 Octobre 2015 - 14:15 Le ministère français de la Défense a fait le point, le 22 octobre, sur la situation des opérations Barkhane, Sangaris et Corymbe. Il ressort ce qui suit : Opération Barkhane La situation dans la Bande sahélo-saharienne (BSS) n’a pas connu d’évolution. La menace terroriste transfrontalière demeure présente. Au Mali, les Forces armées maliennes (FAMa) concentrent leurs efforts au centre du pays pour endiguer les Groupes armés terroristes (GAT). Ces actions sont préparées et conduites soit en autonomie, soit avec l’appui des forces de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma). La force Barkhane reste engagée de façon ininterrompue au soutien des forces partenaires. Cette semaine, les activités de la force ont été marquées par la poursuite des opérations conjointes dans les zones d’effort de la BSS et par l’achèvement de l’opération La Madine 4. Celle-ci a réuni du 9 au 15 octobre 2015 les FAMa, la Minusca et Barkhane dans la région de Gourma au sud-est de Tombouctou. Près de 200 militaires maliens étaient déployés lors de cette opération. La Minusma et Barkhane les ont appuyés. Une trentaine de soldats français étaient aux côtés des FAMa afin de leur apporter des appuis spécialisés (guidage aérien, franchissement) et les accompagner sur des opérations de fouille de zones de stockage. Grâce à ses hélicoptères Tigre et Caïman, la force Barkhane a apporté des appuis complémentaires : appui-feu, transport tactique et renseignement. Opération Sangaris En Centrafrique, la situation sécuritaire est stable mais demeure fragile. Dans ce contexte, les Forces internationales restent vigilantes. La posture réactive et déterminée de la Minusca contribue à prévenir les pics de violence et à rassurer les populations. Les Casques bleus poursuivent des opérations de sécurisation qui participent directement à la stabilisation de la situation, notamment dans la région de Sibut et à Bangui. Le 17 octobre, un incident sécuritaire s’est déroulé dans le 3earrondissement de Bangui. Les forces de la Minusca police ont maitrisé la situation permettant ainsi de canaliser les débuts de violence. Cette opération n’a pas nécessité l’appui de la force de réaction rapide française. La Minusca a réalisé plus de 80 patrouilles dans Bangui. Cette semaine, les missions de la force Sangaris ont été marquées par le maintien du dispositif à Sibut auprès du bataillon burundais et la poursuite des patrouilles dans Bangui. Au total, les soldats français ont mené une quarantaine de patrouilles dans la capitale. Par ailleurs, la force conserve une capacité de réaction rapide qui lui permet d’agir sur court-préavis en appui de la Minusca. Opération Corymbe Après l’entraînement opérationnel multinational du Germinal dans le Golfe de Guinée, et le pilotage par la frégate de surveillance Germinal au large des côtes de l’Afrique centrale, en septembre dernier, c’est la patrouille conjointe du BPC qui a pris le relai dans les eaux territoriales sénégalaises. Le BPC Mistral est escorté par le patrouilleur espagnol Centinela. La séquence entre deux bâtiments illustre une collaboration quadripartite renforcée entre le Portugal, l’Espagne, le Danemark et la France dans la région du Golfe de Guinée. Les deux bâtiments se retrouveront à nouveau pour un exercice à plus grande échelle, à la fin du mois d’octobre. Il regroupera les marines des pays riverains du Golfe de Guinée et la Royal Navy britannique. Ce BPC Mistral complète le dispositif français prépositionné en Afrique et peut également apporter son soutien à d’autres opérations d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation de ressortissants. Noël Ndong Notification:Non |