Présidentielle 2016 : l’opposition dénonce les conditions d’organisation du Scrutin

Lundi 15 Février 2016 - 17:42

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La coordination des plateformes Frocad-IDC a mis en doute le 15 février les conditions d’organisation de l’élection présidentielle du 20 mars prochain.

Au cours d’une conférence de presse animée à Brazzaville, le président de la coordination de ces deux plateformes Charles Zacharie Bowao a dit dans son mot liminaire que « tout porte donc à croire que les conditions d’organisation d’une élection présidentielle exemplaire ne sont pas réunies à dessein », avant d’ajouter : « On peut s’interroger si le gouvernement n’est pas en train de créer les conditions d’un mécontentement généralisé ».

Au cours de cette rencontre avec les chevaliers de la plume et du micro, les différents intervenants sont revenus sur les revendications qu’ils ont formulées à l’endroit du gouvernement, relatives à la maitrise de la gouvernance électorale et du climat général dans le pays. L’opposition a dit n’avoir obtenu aucune satisfaction sur ces revendications, en dépit de quelques avancées.

 « Nous n’avons pas pu obtenir du président de la République, une seconde lecture du projet de loi électorale modifiée et complétée pour que soient pris en compte nos propositions pertinentes. La loi électorale promulguée ne consacre ni l’indépendance véritable de la CNEI, ni la représentation paritaire entre l’opposition républicaine et la mouvance présidentielle. C’est le gouvernement qui a la maitrise du processus électoral et la CNEI n’est qu’un organe d’accompagnement », a renchéri Charles Zacharie Bowao.

« Nous n’avons  jusque-là  pas débattu du fichier électoral avec le gouvernement. Celui-ci n’a fait l’objet d’aucun audit sérieux depuis les conclusions de Dolisie. Nous n’avons pas non plus obtenu de réponse claire au problème des institutions constitutionnelles directement impliquées dans l’organisation du scrutin présidentiel à venir du fait que toutes agissent dans l’illégalité », a-t-il signifié.

Selon ces deux plateformes, le Congo traverse une période critique d’où l’urgence de négocier sans malice et sans passion un compromis entre les acteurs politiques en présence, pour le sortir de la « nébuleuse constitutionnelle ». Il s’agit pour l’opposition de ramener le pays dans un Etat de droit.

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

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