![]() Processus électoral : le Front du peuple réaffirme son attachement au dialogue politiqueMercredi 24 Février 2016 - 15:02 Pour cette plate-forme qui réunit les forces politiques et sociales alliées à Étienne Tshisekedi, ce forum qui reste « la seule voie royale pour rétablir le pacte républicain scellé à l’issue de l’Accord de Sun City et rompu par la crise de légitimité née des élections hasardeuses et chaotiques de 2006 et 2011 » doit se tenir conformément à la feuille de route de l’UDPS.
Pour ce regroupement politique, en effet, le dialogue voulu devra être une concertation des acteurs-clés, représentant les forces politiques et sociales engagées dans la lutte pour le respect de la Constitution et des délais qu’elle prescrit, et « pour que triomphe l’avènement de l’alternance politique en novembre 2016 ». Respect des délais fixés par la Constitution
Le Font du peuple déplore que le communiqué conjoint parle encore d’un envoyé spécial à qui l’ensemble des acteurs politiques congolais seraient tenus d’apporter leur entière coopération, au moment où le peule congolais attend la désignation d’un facilitateur porteur d’un mandat spécial pour organiser et conduire le dialogue politique, dans un timing précis et contraignant, au regard des échéances électorales tel que prévu par la Constitution. Pour cette plate-forme, la formule lapidaire « à bonne date », contenue dans ce communiqué conjoint est également si ambiguë qu’elle est sujette à caution. « Au regard de la Résolution 2211 du Conseil de sécurité des Nations unies, une lecture intelligible autant qu’une meilleure compréhension renvoie au respect des délais prescrits par la Constitution pour la tenue des élections en novembre 2016 », a souligné le modérateur et porte-parole de cette plate-forme. Jean-Pierre Lisanga Bonganga et ses pairs tiennent le président de la République, Joseph Kabila, dont l’une des missions est de veiller au respect de la Constitution, pour responsable, « s’il advenait que les élections ne soient pas tenues en novembre 2016 ». « Il aurait donc trahi son serment constitutionnel, et se serait ainsi mis, en vertu de l’article 75 de la Constitution, dans une situation d’empêchement définitif consacrant ainsi la vacance de l’institution président de la République. Et même, son remplacement provisoire par le président du Sénat, devenu illégal et illégitime, serait rendu impossible. Celui-ci étant, depuis huit ans, hors mandat, ce qui le situe aussi, conformément à l’article 110 de la Constitution, dans le cas d’empêchement définitif », a prévenu le modérateur et porte-parole du Front du peuple. Dans ses conclusions, ce regroupement politique a, en outre, appelé le G7 à se déterminer par un choix clair sur la vision du dialogue politique. Lucien Dianzenza Légendes et crédits photo :Photo 1: Lisanga Bonganga et des membres de la coordination du Front du peuple /photo Adiac
Photo 2: Des membres du Front du peuple /photo Adiac
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