Religion : une "Prière pour la nation" est en vueMardi 28 Avril 2015 - 17:15 Le Conseil supérieur des églises de réveil au Congo (Coserco), dirigé par le pasteur Germain Loubota, a annoncé un grand rassemblement des fidèles chrétiens autour d’une séance dite « Prière pour la nation ».
Dans le cadre de ce programme quadri-trimestriel, des assemblées générales électives ont été organisées au niveau des départements de Pointe-Noire, Bouenza, Lékoumou, Niari et récemment à Brazzaville. À la clé, la mise en place des bureaux et conseils départementaux de la Coserco. À Brazzaville, par exemple le bureau départemental de la Coserco composé de six personnes est dirigé par le pasteur Lucien Ivoutouhi. « L’église de réveil doit s’organiser puisque nous assurons l’interface entre l’État et les autres. Nous verrons comment nous organiser pour qu’il y ait plus de conciliation et plus de paix », a indiqué le pasteur Lucien Ivoutouhi. Outre la séance de prière pour la nation, la Coserco en collaboration avec les églises de réveil comptent également organiser une marche pour la consolidation de la paix. Celle-ci partira de tous les arrondissements de la capitale jusqu’à un lieu qui reste encore à déterminer. Rappelons que la Coserco, une institution religieuse jouant l’interface entre l’État et les églises de réveil du Congo. Et, très prochainement, ces assemblées générales de la Coserco vont concerner les autres départements du nord-Congo. Bref historique de l’église de réveil au Congo Selon certaines sources religieuses, le phénomène des églises de réveil a réellement pris de l’ampleur à la fin des années 1980. Bien avant cette année, ces églises existaient déjà, mais discrètement sous la forme de cellules ou de fraternités de prière. Ce courant religieux a largement été impulsé par les églises pentecôtistes anglo-saxonnes, en particulier américaines et scandinaves. La transformation de ces groupes informels en églises structurées a été favorisée, au début des années 1990 par l’arrivée du régime démocratique, qui, dans bien des pays, autorise la liberté d’association, voire de culte, à l’instar du Congo-Brazzaville où le régime marxiste à parti unique avait longtemps instauré un contrôle rigoureux de la vie religieuse. Sauf, les Eglises traditionnelles (catholique, protestante et salutiste) ou prophétiques autochtones (Kimbanguisme, Christianisme prophétique), toutes les autres demandes de création d’association religieuse se heurtaient au refus du régime marxiste. Fortuné Ibara Légendes et crédits photo :Adiac |