Revendication : les travailleurs de l’ex CNTF exigent le paiement des arriérés de salaire et le reste de leurs droits.Mardi 29 Décembre 2015 - 16:45 Réunis en assemblée générale, le 29 décembre 2015 dans l’enceinte de l’ex chantier naval et des Transports Fluviaux(CNTF), les travailleurs de l’ex CNTF ont exprimé leur mécontentement dans une déclaration rendue publique ce mardi. Ils exigent le paiement des arriérés de salaire et les droits conventionnels non liés à la rupture du contrat du travail.
Ces ex travailleurs se disent prêts à organiser des sit-in jusqu’au dernier paiement de leurs droits, ils déclinent leur responsabilité sur tout dérapage et, rendent le gouvernement de la République responsable de tout débordement. Cependant, ils expriment leur reconnaissance au chef de l’État pour avoir amorcé le paiement des droits conventionnels liés à la rupture du contrat de travail et, continuent à lui faire confiance pour l’apurement du reste des droits. Quelques réactions des ex agents du CNTF Pandi Paul Aimé pense que cette assemblée générale leur a permis de mettre à l’épreuve l’irresponsabilité de l’Etat congolais face à ses serviteurs, il demande au ministre des Finances de payer leur argent « Le ministre avait dit que le pays a suffisamment d'argent qui peut servir jusqu’aux générations futures . Nous sommes fatigués de leurs promesses vaines, nous voulons qu’on nous paye, l’Etat semble négliger cette situation. Nous adressons notre message au président de la République, qu’il prenne ses responsabilités. Le président de la République parle souvent de paix, nous ne sommes pas contre les projets de l’Etat, nous voulons bien cette paix . On dit souvent que le congo est un Etat de droit, un Etat souverain et de paix, et là où il n’y a pas de paix, il n’y a pas la vie. Ventre affamé n’est pas en paix, nos enfants ne vont plus à l’école, les leurs sont à l'aise. Nous souffrons, les fêtes de fin d’année, nous les passons affamés. Cela n’est pas normal. Tout le patrimoine de l’Etat a été vendu, Où est donc passé l’argent ? Sûrement ils se sont partagé l’argent ; certains d’entre eux ont accaparé des terrains de l’Etat d’autres par contre construisent des villas ». Amoua Hélène, s’est dite furieuse « Nous sommes animés par la colère, nos gouvernants ne savent pas gérer, lorsqu’on ferme une entreprise la première des choses à faire, ce n’est pas chasser les agents mais plutôt leur payer les droits. Nous sommes à bout de souffle, ce que nous leur demandons, c’est de nous payer ce qui nous revient et nous partirons de cet endroit calmement mais, de force nous ne partirons pas » Rosalie Bindika Légendes et crédits photo :Photo 1: les travailleurs de l’ex Cntf réunis en assemblée générale; Photo 2 : l’un des ex travailleurs lisant la déclaration
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