Santé : des laborantins en formation sur le paludisme

Mardi 20 Août 2024 - 19:00

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Un recyclage du personnel de santé spécialisé dans les analyses médicales a été ouvert, le 20 août à Brazzaville, afin de poser un bon diagnostic pour une meilleure prise en charge des patients.   

Le paludisme est l’un des problèmes majeurs de santé avec 90% de cas dus au plasmodium falciparum. La maladie est l’une des premières causes de consultation dans les centres de santé. Les personnes les plus touchées sont les enfants de moins de 5 ans, les femmes enceintes et les personnes vulnérables.

La formation regroupe des techniciens médicaux de tous les départements du Congo. EIle est organisée par le Programme national de lutte contre le paludisme en collaboration avec des partenaires du ministère de la Santé et la Population, notamment l’Organisation mondiale de la santé, le Fonds mondial et Catholic relief services. Il s'agit de former des formateurs dans tous les départements en vue d’assurer le relais auprès des autres laborantins.

Le directeur des techniciens de la santé, le Pr Jean Akiana, a rappelé aux participants l’importance du traitement de la maladie qui touche l’Afrique en général et le Congo en particulier à 90%, les mesures préventives ainsi que l’utilisation des moustiquaires imprégnées d'insecticides qui reste l’un des moyens le plus efficace de prévention contre la maladie.  

Selon lui, il faut un bon diagnostic de la part des laborantins pour arrêter la maladie. « Le Congo a reçu, à travers ses partenaires, des microscopes qui permettront d’améliorer de manière qualitative le diagnostic du paludisme en vue d’une meilleure prise en charge », a annoncé le Pr  Jean Akiana.

Le facilitateur de la formation, Levy Assoua, a fait une démonstration sur l’utilisation du microscope et l’examen de recherche du plasmodium falciparum à travers la goutte épaisse.  Il a indiqué que la technique de lecture de la goutte épaisse passe par la mise au point à l’objectif 10 en passant à l’objectif 40 à 100 tout en utilisant l’huile à immersion.  

Le directeur général des soins de la santé, le Pr Henri Monabeka, a souligné dans son allocution d’ouverture l’importance du microscope. Selon lui, on ne peut parler du système de santé sans laboratoire. « Le microscope est un bel outil qui permet au laborantin de poser un diagnostic fiable qui peut déclasser ou classer un système de santé, parce que la maladie est traitée en fonction des résultats », a-t-il dit.

Par ailleurs, il a déploré le manque d'entretien des laboratoires dans certains départements du pays avant d'exhorter le personnel à rendre l’environnement propre.

Chaque département a été doté de microscope afin de permettre aux laborantins d'avoir des résultats médicaux fiables des patients. 

 

   

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

1- Des laborantins en formation / Adiac 2- Remise des microscopes aux laborantins des départements / Adiac

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