Santé Féminine : un plaidoyer mené par la diplomate Marie-Charlotte Fayanga

Vendredi 10 Avril 2015 - 16:45

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La doyenne du corps diplomatique accrédité au Congo, Marie-Charlotte Fayanga, a plaidé, le 08 avril à Brazzaville, pour l’amélioration de la santé de la femme, de la mère et de l’enfant, à l'issue d'une  rencontre  ayant regroupé le corps diplomatique accrédité au Congo et la directrice de l'OMS- Afro. 

« Puisse votre touche féminine et votre sensibilité permettre le renforcement des systèmes nationaux de santé, l’accès à des soins et services de santé de qualité, notamment pour la femme, la mère et l’enfant, la surveillance et la meilleure gestion des épidémies dans notre continent », a déclaré Marie-Charlotte Fayanga, à l'issue de cette rencontre.

Elle a ajouté que "le fait d’être un homme ou une femme a sur la santé des conséquences importantes, qui résultent à la fois des différences biologiques et sociales. La santé des femmes et des jeunes filles doit faire l'objet d'attention particulière parce que, dans de nombreuses sociétés, celles-ci sont désavantagées en raison de discriminations ancrées dans des facteurs socioculturels". Les femmes sont par exemple plus vulnérables face au VIH/sida, a- t- elle regrétté.

Selon une enquête menée auprès de plus d’un millier d’adolescents, garçons et filles par le Fonds des Nations unies pour l’enfance avec l’expertise technique de l' Association congolaise pour le bien-être familial (ACBEF), une organisation non gouvernementale, dans plusieurs des principaux centres urbains du pays, a révélé que la majorité des filles avait eu un premier rapport sexuel entre 12 et 15 ans.

La même source affirme que parmi les jeunes mères, 31,3% a connu leur première grossesse entre 14 et 15 ans, et s’inquiète des conséquences de la précocité des rapports sexuels et des grossesses sur la propagation de l’épidémie du VIH-Sida.

Pour sa part, le ministre congolais de la Santé et de la Population, François Ibovi, a rassuré les diplomates de la disponibilité du Congo à coopérer avec l’OMS/AFRO. « La coopération avec la République du Congo vous est d’ores et déjà acquise. Il ne fait l’ombre d’aucun doute qu’avec votre expérience avérée l’OMS/AFRO dispose de l’énergie qu’il faut pour accompagner l’ensemble des Etats membres dans la mise en œuvre des soins promotionnels, préventifs et curatifs » a-t-il indiqué.

 

 

Fortuné Ibara