Santé : l’Unicef dote l’hôpital sino-congolais d’une zone à déchets

Mardi 24 Septembre 2024 - 15:38

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Après la clinique Ngaliema, c’est à l’hôpital de l’Amitié sino-congolaise situé dans la commune de N’djili de bénéficier d’une zone à déchets, don de l’Unicef grâce au financement de la Banque mondiale.

 

Cet ouvrage comprend une double fosse à cendre, un broyeur de verres, un incinérateur semi industriel, un incinérateur de Montfort. Il est constitué également d’un réducteur des volumes, d’une double fosse à placenta et d’une zone à tri pour le stockage.

La zone à déchets nouvellement construite par le Programme d'approvisionnement en eau pour les villages (PAEV) dans l’enceinte de cette formation hospitalière permettra d’incinérer, dans les normes, tous les déchets biomédicaux générés par l’hôpital.

A en croire le directeur a.i du PAEV, maître de l'ouvrage, Victor Muliele, la construction de la zone à déchets s’inscrit dans un projet qui a pour objectif de réaliser ces zones dans neuf structures sanitaires, dont cinq à Kinshasa, trois dans la province de Kwilu et une autre au Kongo-central.

Pour une bonne gestion de cette zone à déchets, le directeur a.i du PAEV a rassuré la hiérarchie de l’hôpital de l’amitié sino-congolaise de l’accompagnement de son institution. «L'hôpital va gérer, mais nous serons là pour l’accompagner en montrant l’utilisation de toutes ces modules, et doter les prestataires de quelques épis », a-t-il précisé. 

La remise officielle de cet ouvrage à l’hôpital  de l’Amitié sino-congolaise est un motif de satisfaction exprimé par le chef de bureau Unicef pour la zone ouest, Daniel Bwale, qui a reconnu que cet ouvrage vient résoudre l’épineux problème de gestion des déchets biomédicaux surtout que le pays fait face à l’épidémie de Monkeypox.

 « Le pays est confronté aujourd’hui à une crise liée à l’épidémie de Mpox. Vous savez, derrière il y a des déchets biomédicaux qui sont produits, il faut les incinérer correctement selon les normes. Et, je suis très fier de ce jour, parce que nous inaugurons ce lieu au moment où cette crise est en place et au moment où les besoins se font sentir dans la province de la ville de Kinshasa», a-t-il fait savoir.

En lien avec Daniel Bwale, la cheffe de bureau Hygiène et salubrité publique de la ville province de Kinshasa, Isabelle Lumbwe, a exprimé sa joie pour la réalisation de cette œuvre.

En cette période d’épidémie de mpox, a-t-elle reconnu, la ville de Kinshasa  fait face à un sérieux problème dans la gestion des déchets biomédicaux. Au niveau de Masina, il y a beaucoup de déchets produits, mais ceux-ci pour les incinérer, il faut les amener à Kinkole, avec toute la distance possible.  Mais, grâce au don de l’Unicef, a- t- elle poursuivi, le problème vient d’être résolu. « Avant, il fallait prendre tous les déchets produits de Ndjili pour les amener à Kinkole pour les incinérer. Mais maintenant nous sommes proches et soulagés parce qu'il n'est plus question de parcourir un long trajet pour incinérer les déchets ».

 De l’avis du médecin directeur de l'hôpital et bénéficiaire de l’ouvrage, le Dr. José Lipekene, l’installation de la zone à déchets vient ainsi résoudre deux problèmes majeurs au sein de sa formation hospitalière.

Le premier concerne l’épidémie de Mpox. Et le second, c’est le nombre d’accouchement, qui a sensiblement augmenté à la suite de la gratuité de la maternité dans le cadre de la Couverture santé universelle. «  Nous avions plus que jamais besoin de cet ouvrage. Toute notre gratitude va à l'endroit de notre ministre de tutelle et aux partenaires dont la Banque mondiale, l'Unicef et au PAEV. A travers nos efforts à tous, le pays va aller de l’avant », a-t-il laissé entendre.

Blandine Lusimana

Légendes et crédits photo : 

Une vue de la zone à déchets

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