Surf : une compétition pour le bonheur des Ponténégrins

Au total, plus de cinquante surfeurs de nationalités différentes ont pris part à ce rendez-vous inhabituel. Congolais, Sénégalais et Libanais y ont participé. Pour la compétition, il fallait réaliser des figures dont la difficulté et la qualité d'exécution déterminaient le score du compétiteur. Et le surfeur qui aura fait le plus de manœuvres sur toute la ligne de la vague a été déclaré vainqueur.

Le but de cette activité est de perpétuer et vulgariser le surf, un sport jusque-là peu connu des Congolais. Pendant cet événement, les surfeurs ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Ils ont glissé sur l’eau, harmonisé les mouvements de leurs corps et exécuté de nombreux passages sur la houle. Car le surf est un sport nautique qui se pratique dans la zone de déferlement. Son principe est simple : utiliser l'énergie des vagues pour glisser à la surface de l'eau, debout sur une planche de surf, ou allongé sur un bodyboard. 

Pour les non initiés, le surf est une discipline ardue avec de possibles risques de noyade, car pour effectuer un joli mouvement le surfeur doit chercher une belle vague capable de le transporter ailleurs. Pour cela il doit ramer plus vite avec ses mains au moins 7 à 10 mètres avant la vague afin qu'au moment où elle l’attrape, celui-ci bénéficie d'assez de vitesse pour être entrainé dans la vague.

Le spectacle était au rendez-vous, des mouvements comme le Take-off, le Ride, le Nose-Ride et bien d’autres effectués sur la ligne des vagues, ont permis à ces surfeurs de gagner l'admiration du public. « C’est beau à voir, ces gestes si spectaculaires. Ce serait intéressant si la compétition pouvait s’organiser chaque année », nous a confié un spectateur apparemment très heureux de la compétition.

Pour Patrick Bikoumou, patron de La Pyramide et initiateur de l’événement, le surf est un sport encore peu populaire parmi les Congolais, d’où l’importance de cette activité de promotion. « Nous avons eu parmi nous des surfeurs venus du Sénégal et d’ailleurs. Il n'y a eu en revanche qu’un seul surfeur congolais du fait que le surf n’est pas connu des Congolais. À Pointe-Noire, le surfeur est un expatrié », a-t-il expliqué.