Suspension du Congo par la Fifa : nécessité de travailler en symbiose pour relever le défi

L'échange du ministre avec les dirigeants des clubs, entraîneurs, journalistes sportifs, anciens joueurs, quelques techniciens et les responsables des administrations sportives nationales a porté sur les causes de la crise, l'unification des énergies, la réorganisation du football congolais ainsi que les pistes de sortie de la sanction infligée par la Fédération internationale de football association (Fifa). Il a permis aux participants de faire des propositions pour la redynamisation de ce sport dans le pays. Selon eux, il est important de bien aiguiser la réflexion avant de renouer avec le football sur le plan international.

Hugues Ngoulondélé a insisté sur le fait que le Congo devrait prendre cette suspension comme une opportunité permettant aux uns et aux autres de comprendre et de trouver des solutions aux problèmes que rencontre ce sport depuis plusieurs années.  

Annonçant la suspension du Congo, la Fifa avait posé certains principes pour qu'elle revienne sur sa décision. Il s'agit, entre autres, de redonner le contrôle total du siège de la Fédération congolaise de football (Fécofoot), du Centre technique d’Ignié et des autres installations de la fédération à la Fécofoot; de renoncer à toute tentative de changer les signataires autorisés des comptes bancaires de la Fédération et/ou redonner le contrôle total aux signataires reconnus par la Fifa et la Confédération africaine de football; de déclarer invalide ou annuler toute décision, juridique ou autre, autorisant la commission ad hoc à exercer un contrôle ou une autorité quelconque sur la Fécofoot. La Fifa demande aussi de coopérer pleinement pour permettre à la Fécofoot de gérer ses affaires courantes sans subir d’influence indue de la part de tiers.