Télécommunications : un bureau de cybersécurité bientôt créé au Congo

Pour le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce), Louis Marc Sakala, la création du comité de cybersécurité est une urgence de sécurité publique, car les attaques de cybernétiques peuvent cibler un ensemble de serveurs et de données au Congo. Les équipements télécoms représentent, de nos jours, le socle de la société puisqu’ils couvrent les domaines de la santé, des transports, des communications... Leur vulnérabilité est d’autant plus présente que les pouvoirs publics sont appelés à mettre en place des solutions idoines pour chacun des problèmes.

« L’impact de ce séminaire, c’est que les utilisateurs se sentiront de plus en plus en sécurité, parce que nous allons derrière travailler pour que ces personnes qui se connectent sur les différents réseaux à partir de leurs entreprises ou appareils mobiles se sentent protégées. Les données à caractère privé doivent être sécurisées, de même que d’autres recommandations prises au cours de cette session », a déclaré Louis Marc Sakala.  

Organisé par le Fratel en collaboration avec l’Arpce et l’Institut luxembourgeois de régulation, le 19^e carrefour de réflexions technologiques a été placé sur le thème « Quels défis pour la sécurité des réseaux de nouvelle génération ? ». Les participants venus de divers horizons ont échangé sur les grands enjeux de la sécurité des réseaux ; la réduction des risques en la matière ; le rôle des autorités de régulation des communications électroniques et celles en charge de la cyber sécurité.

D’après le directeur de l’Institut luxembourgeois, Luc Tapella, la rencontre a permis de sensibiliser les participants à la nécessité de renforcer la cybersécurité face aux infrastructures critiques. Elle a aussi permis d’approfondir un des aspects du thème de l’année établi dans le plan d’action 2022 qui est consacré à la résilience et à la sécurité des réseaux.