Travaux publics : la route Ouesso-Enyellé en phase de remblayage

Cette route, qui sera construite en trois modules, Ouesso-Pokola-Makao-Enyellé, permettra la libre circulation des personnes et biens. Elle servira également d’interconnexion entre Brazzaville, Ndjamena, au Tchad, et Bangui, en République centrafricaine, en passant par Ouesso, a rappelé le directeur général des Travaux publics, Blaise Onanga, le 25 février, lors d’une visite de travail dans les départements de la Sangha et de la Likouala.

Le projet de tracé de la route Ouesso-Pokola-Makao-Enyellé, long de 565 km au départ, a été réduit à 340 km, grâce aux efforts du bureau d’études de la Setraf. Ainsi, cette route passera par Minipoutou, soit un gain de près de 200 km, avec le nouveau tracé de la Congolaise industrielle de bois (CIB).

D’un grand intérêt sur le plan sous-régional, la route sera aménagée par la CIB avec l’appui du gouvernement congolais. Un acompte a déjà été versé par l’État congolais pour le démarrage des travaux.

« Nous sommes habitués à ce type de terrain. Comme c’est une route à vocation internationale, nous réalisons des travaux plus lourds. Il est vrai que cela nous prendra beaucoup de temps, mais nous nous devons de réaliser un travail de fond. Nous avons reçu une avance courant 2013, qui a permis de passer la commande du matériel pour le démarrage effectif des travaux », a fait savoir le directeur des exploitations de la CIB, Denis DEchenaud.

Actuellement, 25 km sur l’axe Makao-Enyellé sont déjà remblayés, dont un kilomètre d’une vasière à Ipenza, dans le département de la Likouala. Deux kilomètres ont été également réalisés sur l’axe n°1 à Mbindzo. Il ne reste plus qu’à aménager 127 km sur Enyellé. Les travaux, qui ont débuté courant décembre, s’achèveront en 2015.

Le directeur général des Travaux publics s’est également rendu dans les départements de la Cuvette et de la Cuvette-ouest, où il a visité le pont de la Mbessi effondré ainsi que les chantiers Ewo-Tsiéra-Tsiéra-Mbama-Itoumbi-Kellé-Mbomo.

Pour rappel, la CIB a réalisé les routes Mambili-Liouesso-Ouesso en quatre mois, et la route Kéta-Sembé-Souanké, longue de près de 285 km, en une année.