UDR-Mwinda : les présidents des fédérations de Pointe-Noire et du Kouilou démissionnent

Il s’agit, entre autres, de Paul Kandza, président de la fédération de Pointe-Noire ; de Jean-Marc Pangou-Tchichelle, président de la fédération du Kouilou ; de Blaise Bintsamou-Loussilgho, membre du conseil national, secrétaire à la communication et aux relations publiques ; d’Antoine Moukimi, sécrétaire à l’éducation, à la culture et aux Arts ; de Sorelle-Irène Kinkonda-Vouala, sécrétaire aux affaires sociales et aux questions féminines ; de Daniel Bongui ; de Germaine Mialahouaya ; et de Marcel Nkouka-Maleka.

Le parti d’André Milongo, UDR-Mwinda, l’une des forces politiques du pays, est traversée par une dissidence d’une ampleur sans précédant. En réalité, le fond de l’air est frais depuis un certain moment au sein de ce parti. Et cette cérémonie de démission collective n’est autre que la manifestation de la volonté ferme des cadres signataires de quitter les rangs d’une formation politique qui, disent-ils, depuis le premier congrès ordinaire tenu en avril 2008, n’a jamais eu de vision politique claire, voguant au gré des vents et des événements, fondant son action sur des opportunités que lui offre la vie politique nationale.

Pour cette frange,  en refusant la concertation politique de Dolisie, en demandant aux militants et sympathisants de ne pas se faire recenser et en s’inscrivant dans la logique de ne plus participer à toutes les élections qui vont s’organiser dans le pays, Guy-Romain Kinfoussia, l’actuel président de l’UDR-Mwinda a engagé ce parti dans une stratégie suicidaire conduisant à la ruine et à la désolation.

Suite à cela, ces derniers ont décidé de mettre fin à leurs activités au sein de l’UDR-Mwinda et de pousuivre la lutte dans une nouvelle organisation politique qui va incarner les valeurs réelles défendues par le président fondateur de l’UDR-Mwinda, André Ntsatouabantou-Milongo.