Urbanisation anarchique à Brazzaville : le cimetière du centre ville cohabite avec les habitationsDimanche 2 Novembre 2014 - 13:00 Le cimetière du centre-ville, comme plusieurs autres à Brazzaville, accuse un déficit d'espace. Le site est spolié par certains occupants qui foulent aux pieds le respect dû aux morts.
Le début a été raté, il était souhaitable de réserver de larges emprises entre les habitations et l’espace réservé au cimetière. Malheureusément, il y a quelques années, à en croire certains témoignages, les alentours étaient de ces endroits sacrés étaient vides, mais avec l’effet de l’exode rural et le désir ardent de posséder une maison au centre-ville, nombre de Congolais se sont appropriés des espaces, sans être interpellés. Des mesures courageuses s’imposent car c’est un cimetière qui se trouve dans une situation de spoliation. Il est juxtaposé par des immeubles de haut standing qui ne cessent de pousser.
« Il ne faudrait pas que nous pensions une fois qu’ils sont partis, que nous devons les oublier. Nous devons nous souvenir que c’est une direction qui est faite pour tout le monde. Il s’agit là de notre oméga », a-t-il déclaré, après avoir déposé la gerbe de fleur sur la tombe d’une victime des explosions meurtrières du 4 mars 2012. Le représentant du gouvernement a rappelé aux familles d’entretenir régulièrement les tombes qui, a-t-il indiqué, sont des monuments, représentant les défunts, et de ne pas attendre uniquement le 1er Novembre. Notons que le 1er novembre est par tradition la fête des Saints, selon le calendrier catholique. À l’accoutumée, cette journée est une occasion pour les vivants de rendre hommage aux morts. Ainsi, les cimetières de Brazzaville ont été envahis par les amis et parents venus nettoyer les tombes et déposer des de fleur sur la tombe d'un être cher. Le sort du cimetière du centre-ville où ont été ensevelis les victimes du crash de l’avion de l’UTA et du drame du 4 mars, revient à l'occasion à la mémoire collective. comme un lieu inoubliable. Nancy France Loutoumba Légendes et crédits photo :photo 1: le cimetière derrière les habitations, photo Adiac
photo 2: l'hommage du gouvernement, photo Adiac |