Vernissage : Martine Diotalevi et Loïc Flament exposent à Brazzaville

Jeudi 21 Novembre 2024 - 18:29

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L’exposition des artistes Martine Diotalevie (peintre) et Loïc Flament (photographe) a été placée sous le patronage de la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Marie-France Hélène Lydie Pongault, marraine de l’événement, en partenariat avec le directeur général des hôtels Pefaco, Alexandre Becher.

Ouvrant cette exposition exceptionnelle, dédiée à l’art et à l’authenticité de deux artistes de talent, à savoir Martine Diotalevi, plasticienne au style singulier d’inspiration Pop Art et Art brut, et Loïc Flament, photographe passionné de street photography en argentique, le directeur général des hôtels Pefaco, Alexandre Becher, a fait savoir que ces deux artistes incarnent, à travers leurs œuvres, une vision unique et un regard acéré sur « la société et les environnements qui nous entourent ». Martine Diotalevi, par son approche Pop Art et Art brut, déstructure la réalité pour en révéler des facettes brutes et colorées, tandis que Loïc Flament, armé de son appareil argentique, capture l’essence de la rue, avec un réalisme qui transporte et invite à reconsidérer le quotidien. Leur travail, inspiré et profondément sincère, reflète une vision puissante et une expression sans compromis de la créativité et de l’authenticité, a expliqué Alexandre Becher.  

« Le Pefaco Maya-Maya a toujours eu pour vocation de promouvoir les talents artistiques, en offrant un espace de dialogue entre les œuvres et les regards, entre les artistes et le public. Ce soir, nous inaugurons non seulement une exposition, mais également un moment de partage où chacun pourra s’approprier l’univers unique de Martine et de Loïc », a déclaré le directeur général des hôtels Pefaco, avant d’inviter les hôtes à découvrir et à apprécier les œuvres, à échanger avec les artistes.

L’art de Martine Diotalevi est basé sur les stabiles modulum qui ont un potentiel créatif infiniment modulable et graphique afin de construire des œuvres singulières… Ce sont des propositions d’émotions. Elle se base également dans les baigneuses, un style résolument moderne et contemporain où les couleurs se bousculent avec la matière. Martine Diotalevi révèle son interprétation de la femme, une vision qui irradie la féminité qui affiche ses atouts et qui fait parler d’elle… Puis les robots pop, un travail qui l’a conduit à explorer l’Art brut en empruntant les codes du Pop Art… Née à Menton de parents italiens, Martine Diotalevi est issue d’une famille de peintres. Après des études artistiques, elle quitte la Côte d’Azur et s’installe à Paris dans son atelier à Montmartre. Sa curiosité artistique l’amène à s’appuyer sur tout ce qui l'entoure comme source d’émotion. Les travaux du groupe Cobra entre dans le développement de son univers artistique. Elle puise son inspiration à la fois dans le Pop Art et l’Art brut. Elle a remporté plusieurs prix…

Des œuvres de classe

Elle a exposé sur : “Evolution 2024”, “Life 2024”, “Luna 2024”, “Blue Moon 2024”, “Baigneuse Pink Lady 2024”, “Baigneuse Nzololo 2024”, “Robot pop tu veux ou tu veux pas 2024”, “Robot pop coup de foudre 2024”, “Robot pop coup de foudre à Paris 202 4”, “Robot pop la vie est belle 2024”.

Par ailleurs, la démarche artistique de Loïc Flament est basée sur une série d’images en tirages argentiques noir et blanc finalisées dès le déclenchement. Saisir les réalités esthétiques et profondes d’un monde ordinaire, en extirper la quintessence qui se soustrait au regard pour la livrer à sa libre réflexion, telle est sa démarche. A cette fin, il se met en condition, et prend son appareil argentique et applique à ses errances photographiques, ce qui peut s’apparenter à la « street photography ». Une pratique photographique qui de façon implicite impose une rigueur de prise de vue : aucun trucage, aucune retouche en post production.

Loïc Jean-Loup Flament, photographe de 50 ans, vit à Paris. Après des études en biochimie, il préfère poursuivre un cursus artistique et s’inscrit aux beaux-arts. Il se familiarise avec diverses techniques en assistant des photographies. En 2011, il réalise des vidéos pour des magazines électroniques puis écrit deux films courts. Très attaché au processus argentique, en 2014 il reprend son moyen format. Dans sa chambre noire, il développe un travail artistique plus intime et revient à l’essentiel. Son exposition présente en exclusivité douze nouvelles photographies. “LVMH 2015”, “Brazza 2022”, “Sephirah 2014”, “Kourou 2023”, “Utopia 2023”, “Mother 2023”, “Luna 2016”, “Mars 2025”, “Kalima 2020”, “Le La 2022”, “Solaris 2023”, “Dazzel 2023”, “Sestri Levante 2019”, “Synthetic Landscape 2016”, “Scala XX Settembre 2015”. Toutes ces œuvres sont disponibles en huit exemplaires.

Notons que l’ouverture de l’exposition a eu lieu en présence de plusieurs personnalités, ministres, conseillers du président de la République, dont la conseillère spéciale en communication et médias, Claudia Sassou Nguesso, et des ambassadeurs accrédités en République du Congo.

 

Bruno Zéphirin Okokana

Légendes et crédits photo : 

1)- Alexandre Becher à côté de Martine Diotalevi et Loïc Flament/ DR 2)- Le public présent au vernissage/ DR 3)-Les personnalités présentes/ DR

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