Violences sexuelles : Jacqueline Lydia Mikolo invite les victimes à briser le silence

Lundi 20 Juillet 2020 - 14:45

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La ministre en charge de la Promotion de la femme et de l'Intégration de la femme au développement a demandé aux temoins et victimes des actes « ignobles » de dénoncer leurs bourreaux.

L’appel a été lancé, le 18 juillet, lors d’une visite de quelques centres de prise en charge des victimes de violences sexuelles et le centre d’appel de la police. Partout où elle est passée, Jacqueline Lydia Mikolo a échangé non seulement avec les victimes, mais aussi avec les animateurs de ces centres qui s'occupent de la prise en charge psychologique et sanitaire des victimes. Une manière de réconforter les uns et encourager les autres.

Elle a, ainsi, saisi cette opportunité pour inviter les témoins ou victimes de ces violences sexuelles, physiques, psychologiques, d'appeler les services habilités ou de se rendre aux centres de prise en charge pour un suivi médical.

« Nous demandons à la population de dénoncer les cas de viols, de menaces de viol, des violences familiales en appelant gratuitement soit le 1434 ou le 117. Nous sommes heureux de constater le professionnalisme avec lequel les agents de police et ceux de prise en charge de victimes accomplissent leur tâche quotidienne », a indiqué la ministre Jacqueline Lydia Mokolo.

Elle a, par ailleurs, rappelé que le gouvernement de la République continue à travailler pour protéger les femmes, petites filles et petits garçons victimes de ces violences. « Nous avons rencontré les enfants victimes des violences et nous avons échangé avec une petite fille de sept ans qui a été violée par un homme de soixante-et-un ans. Alors vous pouvez imaginer le traumatisme. Ensemble avec nos partenaires, le Fnuap et l'Unicef, nous travaillons pour former le personnel », a-t-elle conclu.

 

Rude Ngoma

Légendes et crédits photo : 

La délégation au sein du centres de prise en charge des victimes de violence de Bacongo/Adiac

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