![]() Violences sexuelles : un jeune garçon de 20 ans abuse d'une fillette de 18 moisLundi 9 Février 2015 - 13:30 Suite à ce viol, la petite Ndondo souffre aujourd’hui d’un gros hématome qui a bousillé son organe génital et elle s’est fracturé le bassin. Actuellement, la victime est admise à l’hôpital de Kalembelembe pour des soins appropriés.
Le Dr Sulu a examiné cette enfant peu avant son transfert à la pédiatrie de Kalembelembe. Après avoir ponctionné du sang sur cet hématome, le Dr Sulu écarte l’option d’une tumeur cancéreuse. Il s’agit, explique-t-il, d’un gros hématome qui s’est emparé de tout l’organe génital suite au viol. En plus, ajoute-t-il, s’il s’agissait du cancer, le sang allait être rouge mais pour le cas d’espèce, le sang est noirâtre. « Donc, il est question d’un hématome qui saigne à l’intérieur et qui n’est pas drainé ; il faut alors le drainé. Il faut aussi faire l’échographie pour être plus précis», a expliqué le docteur. Préoccupé par l’état de santé de la petite Ndondo, le ministre de la Santé publique souligne que le gouvernement fera tout ce qui est possible pour que cette petite soit sauvée. Quant à l’auteur de ce viol qui a réussi à s’enfuir quelques jours après son incarcération à Boma, « il doit être recherché pour qu’il soit jugé, il faut mettre fin à l’impunité des violences sexuelles », exige le Dr Félix Kabange Numbi. Pour la petite histoire, Ndondo a été violée par un jeune garçon âgé de 20 ans habitant dans la même parcelle pendant que la petite dormait paisiblement dans sa chambre. C’est à travers la fenêtre que ce garçon entrera dans la chambre pour commettre son forfait. Alertée par le cri de l’enfant, la mère entrera vite dans la chambre pour se trouver en face du violeur de sa fille qui va s’enfuir par la fenêtre. Pour venger ce viol, la famille du violeur sera soumise à la vindicte populaire. Et le violeur arrêté mais il sera relaxé quelques jours plus tard. Et la pauvre victime de 18 mois lutte entre la vie et la mort. Aline Nzuzi Légendes et crédits photo :le ministre de la Santé publique au chevet de la petite ndondo à l’hôpital de Kintambo |