Voir ou revoir : « When the Bough Breaks » de Jon Cassar

Jeudi 23 Juillet 2020 - 19:53

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Thriller psychologique d’environ 1h47 min, « When the Bough Breaks » est un long métrage qui s’appuie sur la problématique de la fécondité pour interpeller sur l’abus de confiance face à l’inconnu.

Il y a un adage qui dit que l’homme est et reste imprévisible. Comme pour dire que la nature humaine est capable de tout. « When the Bough Breaks », littéralement traduit par « Quand la branche craque » est le combat pour la maternité de John et Laura Taylor, incarné respectivement par les acteurs afro-américains, Morris Chestnut et Regina Hall.

Le couple marié essaie désespérément d'avoir un enfant. Après trois fausses couches et des options qui n’aboutissent à rien, ils engagent Anna en tant que mère porteuse « idéale ». Cependant, au fur et à mesure que la grossesse avance, la jeune femme développe une fixation obsessive sur John. Pris au piège dans le jeu mortel d'Anna, le couple doit lutter pour reprendre le contrôle de l'avenir de sa famille avant qu'il ne soit trop tard.

Si Jon Cassar est surtout connu en tant que réalisateur de séries, notamment de « 24 heures chrono » avec Kiefer Sutherland, il embarque le téléspectateur dans un autre univers, un peu plus romantique et émouvant, dans « When the Bough Breaks ». Le pitch de ce film n’est pas toujours joyeux et reposant mais il se base sur des faits réels, déjà abordés dans des téléfilms américains. La stérilité, l’option d’adoption ou encore le choix d’une mère porteuse reflètent, encore aujourd’hui, la vie de plusieurs couples. Et porter cette réalité sur grand écran, c’est un moyen de continuer à sensibiliser la population au fléau.

A travers ce film, le réalisateur se positionne comme engagé dans son art car on peut y percevoir une réelle volonté d’éclairer la vie des cinéphiles voire de vouloir changer les mentalités. Ainsi, cette petite histoire racontée avec beaucoup d’émotions permet de se représenter l’engagement de toutes ces femmes et de ces hommes, dans leur quête de devenir parents, qu’importe le prix à payer. A voir ou revoir !

Merveille Jessica Atipo

Légendes et crédits photo : 

L’affiche du film/DR

Notification: 

Non