Volley-ball : 17 entraîneurs ont reçu le diplôme de formation à la base

Jeudi 12 Mars 2015 - 14:43

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Des cours dispensés pendant une semaine par l’expert de la Fédération internationale de volley-ball (FIVB), André Glaive, sont nés dix-sept entraîneurs qui seront désormais jugés sur le terrain.

La formation s’est achevée le 11 mars au siège de la Fédération congolaise de volley-ball (Fécovo) à la satisfaction des participants. Dix- sept sur vingt- trois participants ont obtenu le diplôme d’entraîneur  niveau1 de la FIVB.  Outre leur passage au niveau supérieur, ils auront  désormais la mission de  former les enfants, dont l’âge varie entre six et dix ans. Ce qui fera sans nul doute  avancer la mise en place du projet "African Dream », relatif à la création des centres de développement de volley-ball. Parmi eux, il y avait six  qui avaient fait le stage du niveau 2, sans avoir le diplôme du niveau 1. En comblant ce vide, ils ont été déclarés aptes à s’inscrire pour le niveau 3.  « Je suis convaincu que cette formation vous a permis d’appréhender la méthodologie d’une séance d’entraînement avec des objectifs précis et  des exercices bien adaptés, afin de faire évoluer le niveau technique individuel du joueur, le jeu collectif de l’équipe et partant, le niveau du volley-ball congolais », a commenté Jean Marie Ompebé, premier vice-président de la Fécovo.

Pendant une semaine en effet,  le Français André Glaive  a édifié les stagiaires sur les fondamentaux du métier d’entraîneur de volley-ball.   La théorie liée à la pratique était la seule option pour bien véhiculer le message. « Nous avons beaucoup travaillé sur l’opposition, sur la découverte de l’activité, comment travailler avec les jeunes enfants de six à dix ans. Nous avons abordé de nombreux thèmes qui j’espère vont permettre à ces entraîneurs d’être beaucoup plus efficaces sur le terrain avec les jeunes joueurs qu’ils auront à leur disposition », a déclaré l’expert de la FIVB qui, se targue d'avoir tout donné pour qu’un entraîneur soit en mesure de donner plus de motivation à un joueur. La motivation, a-t-il expliqué se fait par le biais d’un discours positif.  André Glaive a aussi insisté sur la rigueur et l’exigence qui sont d’après lui, des points de départ de toute formation. « Si l’entraîneur n’est pas exigeant et rigoureux, vis-à-vis de lui-même, il est bien certain que c’est compliqué pour les jeunes joueurs qu’il va avoir à sa disposition, parce qu’un entraîneur est un modèle. Parfois les joueurs essayent d’imiter l’entraîneur dans le bon ou mauvais sens ». Au terme de cette formation, les stagiaires ont promis de mettre en pratique les enseignements reçus. «  Monsieur l’instructeur, vous n’avez pas semé  sur une terre aride. Nous vous garantissons que tout sera mis en œuvre afin que les connaissances acquises au cours de ce stage, soient mises à la disposition des jeunes volleyeurs congolais », fait savoir un des stagiaires. Seulement, le suivi des entraîneurs après leur formation reste un problème entier au Congo. Mais, l’expert souhaite voir ces entraîneurs formés progresser davantage dans l'exercice de leur metier ce, avec  l’appui des gestionnaires du sport congolais. « Il  ne faut pas qu’ils pensent qu’ils ont fait un cours, ils ont fait un stage, ils ont eu un diplôme et que maintenant tout est terminé. Il faut qu’ils sentent à travers ce suivi qu’ils sont aidés et reconnus. Ce qui leur permettra par conséquent d’être encore plus motivés pour progresser dans leur fonction d’entraîneur ».

 

 

James Golden Eloué

Légendes et crédits photo : 

photo de famille des stagiaires avec les dirigeants de la fédération et l'expert (Photo Adiac)