Covid-19 : bientôt le rapatriement des dépouilles des Congolais décédés à l’étranger

« Compte tenu de l’évolution des connaissances sur la maladie à Covid-19, nous levons toute objection au rapatriement des corps des compatriotes décédés à l’étranger, exception faite de ceux décédés et testés positifs à la Covid-19. L’entrée sur le territoire national est soumise aux formalités en vigueur », souligne une note signée de la ministre en charge de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo. Le même document rappelle, par ailleurs, que les funérailles devront tenir compte des dispositions prises par le gouvernement en matière de célébration des évènements familiaux, de respect des mesures barrières visant à couper la chaîne de propagation de la pandémie.

Pendant la période de confinement où les pays se sont barricadés, en fermant leurs frontières pour freiner l’importation du virus d’un coin du monde à un autre, plusieurs Congolais sont décédés à l’étranger et y ont été inhumés. Le cas le plus récent est celui de Jean-Marie Adoua, ambassadeur du Congo en Afrique du Sud, qui vient d’être enterré au « pays arc-en-ciel » il y a quelques jours.

La mesure envisagée de rapatriement des dépouilles des Congolais décédés à l’étranger permettra tant soit peu aux familles de renouer avec les mœurs qui voudraient que l’on soit inhumé sur la terre de ses ancêtres en présence des membres de la famille même si les mesures prises, en la matière, dans le cadre de la lutte contre la propagation de la Covid-19 réduisent la marge de manœuvre.