CHUB : les agents comptent observer une grève à partir du 12 octobre

La décision prise par les représentants de la Confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC), le Syndicat des médecins du Congo (SYNAMEC) et la Confédération syndicale congolaise (CSC) fait suite au licenciement ainsi qu’au refus par le directoire de rétablir les droits de Victor Bienvenu Kouama, ancien président de l’intersyndical.

« Une décision abusive, prise en violation flagrante de la législation en vigueur, entre autres, le code du travail, la convention collective et le règlement intérieur du CHUB », précise la déclaration de l’assemblée générale.

L’intersyndicale sollicite également le paiement des agents du CHUB qui, cumulent cinq mois de salaires impayés et le respect de la concomitance avec le paiement des salaires de fonctionnaires.

Les trois syndicats protestent contre le projet de suppression de la prime de transport des travailleurs envisagé par la direction des ressources humaines du CHUB. Selon l’intersyndicale : « C’est un droit légalement acquis, défini dans la convention collective du 22 novembre 2010 », a ajouté la même source.

Il dénonce aussi la violation du code des marchés publics, le dysfonctionnement des services cliniques et médicotechniques ainsi que le taux d’occupation des services qui n’est plus que de 25% à 30% pour un hôpital qui compte plus de sept cents lits d’hospitalisation.

Enfin, l’intersyndicale invite le premier ministre à suspendre le processus de recrutement lancé par le CHUB et la résiliation immédiate du contrat avec l’unité de santé internationale (USI), basé à Montréal au Canada.