Infrastructures routières : des épaves de véhicules encombrent la route nationaleJeudi 5 Novembre 2020 - 14:06 Les carcasses des voitures hors d’usage, qui trainent le long de la route nationale, ont des conséquences négatives sur la circulation ainsi que sur l’état de la route elle-même.
Sur la route nationale n°1, en effet, il y a plusieurs carcasses de véhicules par endroits. Certaines épaves sont jetées dans des caniveaux, aux abords de la chaussée. Ce qui peut endommager l’infrastructure en commençant par compliquer l’écoulement des eaux pendant la pluie.
A cette époque, il y avait plus d’épaves dans le Mayombe, département du Kouilou. Aujourd’hui, le constat s’étend sur d’autres localités le long de la nationale. Visiblement, l’instruction donnée par le chef du gouvernement est restée lettre morte, puisque ces épaves y sont toujours. Il faut souligner que le long de la route nationale n°1, il y a des équipes d’entretien qui sont permanemment à pied d’œuvre traitant les fissures sur les talus, sur la chaussée, fixant solidement les garde-fous... tournant le dos aux épaves de véhicules qui, sans nul doute, nécessitent plus de moyens pour les enlever, les transporter dans une zone où elles peuvent être recyclées pour la fabrication d’autres outils métalliques. En dehors de la route nationale, d’autres voies publiques, dans certaines villes du pays, principalement Brazzaville et Pointe-Noire, sont jonchées de carcasses de véhicules. Les autorités municipales ont, à plusieurs reprises, pris la décision de les déguerpir. Jusque-là, il n’est pas rare de voir ces vestiges encombrer les voies publiques rendant ainsi difficile la circulation. Rominique Makaya Légendes et crédits photo :Des épaves de véhicules qui encombrent la route nationale Notification:Non |
« A certains endroits, il est difficile de stationner correctement à cause des épaves de véhicules abandonnées ici. Or, un mauvais stationnement peut provoquer des accidents », a expliqué, Richy Mouanda, un conducteur exerçant dans les moyens de transport en commun sur l’axe Pointe-Noire-Brazzaville.
« Dans un délai très raccourci, il faut que ces carcasses de véhicules soient dégagées », ordonnait le Premier ministre, Clément Mouamba, lors d’une visite de contrôle sur l’entretien de la route, en septembre 2019, qui lui permettait en même temps de s’assurer de l’effectivité du paiement des tarifs de péage. 
