Paludisme : présentation du plan de la campagne « Zéro palu je m’engage »Jeudi 30 Décembre 2021 - 13:57 Le Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) du ministère de la Santé et de la Population a présenté, le 29 décembre à Brazzaville, le plan de la campagne dénommée « Zéro palu je m’engage en République du Congo », lors de la réunion organisée en partenariat avec Catholic relief service. La campagne « Zéro palu je m'engage» a pour objectif d’accompagner la mobilisation des parties prenantes dans la lutte contre le paludisme au Congo à l’horizon 2023. Spécifiquement, elle vise à mobiliser les dirigeants de la communauté publique et les membres de la société civile autour de la question, accroître la sensibilisation et l’appropriation en ce qui concerne la prévention, la promotion de la gratuité du dépistage, du traitement ainsi que des soins des communautés. Le chef de département dépistage et surveillance épidémiologique au PNLP, le Dr Mesrine Junael Ongouo, a souligné à cette occasion le taux de fréquentation de la population pour des cas de paludisme dans les centres de santé. Ce taux a été évoqué dans sa communication sur le thème « Enjeux et défis liés au lancement de la campagne zéro palu Je m’engage en République du Congo ». Il a indiqué que le paludisme est la première cause des consultations dans le pays ces dernières années, d’après les données du PNLP 2020, soit 63% de cas de consultations, 20 % des cas d’hospitalisation et de mortalité 9%, contre respectivement 64%, 40% et 42% en 2016. « Toute la population est exposée au risque de contracter cette maladie mais les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans constituent les groupes les plus vulnérables. Pour les moins de 5 ans, le paludisme a représenté 73% des causes de consultations externes, 48% des causes d’hospitalisations et 47% des causes de décès au niveau des hôpitaux en 2016 », a-t-il déclaré. Le rapport de la revue à mi-parcours du Plan stratégique national de lutte contre le paludisme 2018-2022, a-t-il poursuivi, souligne quelques faiblesses au niveau des financements, du plan national de communication contre le paludisme, l’accessibilité aux médicaments génériques essentiels y compris les antipaludiques et bien d’autres. L’orateur a émis le souhait d’une forte implication des autorités nationales et du secteur privé pour vaincre le paludisme. Il a demandé également de faire recours à une approche pluridisciplinaire et multisectorielle.
Lydie Gisèle Oko Notification:Non |