Economie informelle : une caravane pour susciter une grande adhésion à la CamuMardi 10 Septembre 2024 - 17:41 Le ministère de la Promotion de la femme, de l’Intégration de la femme au développement et de l’Economie informelle a lancé, le 10 septembre, à Brazzaville, en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), la caravane de formation et de promotion de la Caisse d’assurance maladie universelle (Camu) dédiée aux acteurs opérant dans le secteur des restaurants de rue. Animée par des cadres de quelques ministères dont ceux chargés de l’Economie formelle, de la Santé, du Travail et de la Sécurité sociale, la caravane de formation et de promotion de la Camu a posé ses bases mardi à l’esplanade du Centre national de radio et télévision à Nkombo, dans le 9e arrondissement de Brazzaville, Djiri. En effet, ils étaient nombreux à répondre à l’appel du ministère chargé de l’Economie informelle. Les participants ont été sensibilisés aux mesures incitatives relatives à l’hygiène alimentaire et à la transition de l’économie informelle vers l’économie formelle, ainsi qu’à la souscription à la Camu. Lançant la caravane, la ministre de la Promotion de la femme, de l’Intégration de la femme au développement et de l’Economie informelle, Inès Nefer Bertille Ingani Voumbo Yalo, a rappelé l’importance de l’assurance maladie pour le secteur informel qui représente près de 80% d’activités économiques dans le pays. « Votre contribution est de 3% du montant global, il faut être à jour dans les cotisations. La Camu est l’un des piliers importants du Plan national de développement (PND) », a-t-elle indiqué. Selon elle, la restauration de rue est très importante car elle touche le plus grand nombre de la population congolaise. « Il faut comprendre l’hygiène de vie et l’hygiène de restauration, sinon il sera difficile pour vous de valoriser votre métier qui se pratique encore en informel. Vous allez apprendre comment éviter certaines maladies telles que la variole du singe, la typhoïde et les diarrhées à vos clients et à vous-mêmes dans vos maisons. Vous serez également sensibilisés à la transition de l’économie informelle à l’économie formelle en se formalisant », a indiqué Inès Nefer Bertille Ingani Voumbo Yalo, annonçant qu’à l’avenir, l’ouverture des restaurants de rue sera conditionnée par l’obtention d’un certificat de fin de formation. La représentante résidente du Pnud au Congo, Adama Dian Barry, de son côté, a appelé les participants à prendre au sérieux cette série de formations ayant permis déjà de toucher jusqu’à près de 300 restaurateurs de rue. « Ce sont des acteurs de l’économie informelle que nous voulons encourager massivement à la diversification de l’économie congolaise. Le tourisme est l’un des piliers du PND. Sans la restauration, le tourisme n’est rien, les deux vont de pair. A travers la formation, nous voulons vous encourager à aller vers une professionnalisation, vers l’hygiène et la rigueur dans ce métier tout en vous formalisant pour que le travail que vous exercez soit rentable afin que vous puissiez le développer, aller vers une restauration à grande échelle et de grande ampleur. Il me tient à cœur de vous voir bénéficier des services de la protection sociale que le gouvernement met à la disposition de la population congolaise », a-t-elle rappelé, précisant que l’assurance maladie universelle est très importante dans la prise en charge des malades. Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :1-Inès Ingani entourée de la DG de l’économie informelle et de la représentante du Pnud/ Adiac
2- Les restaurateurs de rue /Adiac Notification:Non |