10è université du notariat africain : une dizaine de pays prennent part aux assises de BrazzavilleJeudi 28 Mai 2015 - 18:15 L’Algérie, le Benin, le Cameroun, la République centrafricaine, la Côte-d’Ivoire, la Guinée Conakry, l’Ile Maurice, le Mali, le Niger, le Tchad et le Togo, tels sont pays qui prennent part à ces assises ouvertes le 26 mai 2015 ainsi que certains notaires venus des pays membres de l’espace Ohada, notamment la Guinée équatoriale et la République démocratique du Congo y compris un notariat anglophone, la Namibie.
Trois thèmes font l’objet de cette rencontre. Il s’agit : du renforcement des principes de la gouvernance efficace dans l’espace OHADA ; la Holding : choix de la forme juridique adéquate et diagnostic des risques ; la gestion de la copropriété : pratique des assemblées et charges de copropriété. Ces thèmes répondent au souhait émis par chacun de promouvoir un développement durable, dans un climat des affaires serein, et dans un monde en paix, où le droit de disposer d’un habitat urbain adéquat, fait partie intégrante des droits de l’homme. « L’Afrique est plus forte lorsqu’elle est unie », a déclaré la présidente de la Chambre nationale des Notaires du Congo (Cnnc), Me Esther Nanette Note, dans son mot de bienvenue. Elle a justifié le choix des thèmes de cette dixième université, en faisant remarquer que le Congo étant un pays qui investit actuellement des sommes considérables dans l’aménagement du foncier et la promotion de vastes ensembles immobiliers, il s’en suit qu’il faut sécuriser l’accès à la propriété pour éviter des conflits. Pour ce faire, les notaires, juges préventifs par excellence, sont donc des partenaires privilégiés de l’Etat et des particuliers. Avant de signifier que le métier de notaire leur confère une proximité avec les populations qui font d’eux des partenaires de choix dans l’amélioration du climat des affaires et dans la gestion des immeubles en copropriété. Car l’accès à l’émergence sous-entend que le tissu industriel peut se développer en toute sécurité, en comptant sur le notariat congolais. Puis elle a sollicité de la tutelle, non seulement de procéder à la relecture et à la révision des textes organisant leur profession, mais aussi de mettre à leur disposition un bâtiment ou de bureaux pour abriter le siège de la Chambre nationale des notaires du Congo afin de les aider à exercer leur rôle de gardien de l’éthique de cette profession dans de meilleures conditions. Le président de l’Association du notariat francophone (ANF), Me François Grimaldi, appréciant lui aussi positivement la qualité des thèmes choisis pour la pratique notariale, pense que ces thèmes hissent les participants au sommet du savoir pour améliorer leurs compétences et faire que le notariat soit la référence dans les métiers du droit en apportant son expertise, c’est-à-dire la rigueur, l'éthique, la solidarité et l'authenticité. « Le droit est à la société ce que la grammaire est à une langue », a-t-il dit, ajoutant que beaucoup en Asie, en Afrique, en Amérique du sud et en Russie choisissent déjà le modèle notarial francophone.
Sans les notaires, l’administration judiciaire serait saturée.
« Sans les notaires, l’administration judiciaire, pour ne citer que celle-là, les cours et tribunaux seraient saturés. Votre action préventive est donc d’un apport inestimable à la performance de l’Etat. Le boom économique de l’Afrique viendra du bon climat des affaires que cette université aura en débat pendant cette rencontre qui durera 4 jours.», a indiqué le ministre Mabiala. La clôture de ces assises intervient le vendredi 29 mai 2015. Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Photo 1 : le ministre Pierre Mabiala ouvrant les travaux de la 10ème université du notariat africain
Photo 2 : une vue des participants à la 10ème université du notariat africain
Photo 3 : photo de famille à l'issue de la cérémonie d'ouverture de la 10ème université du notariat africain
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