Solidarité nationale : Kinshasa Magazine lance le projet social « Kelasi »

La revue de la ville-province de Kinshasa Kinshasa Magazine a fêté, le 28 septembre, son premier anniversaire. Cette célébration a coïncidé avec le lancement du projet social « Kelasi », qui est un parrainage à la scolarité des enfants en milieu familial.

Des invités qui ont pris part au cocktail dinatoire organisé au Salon Congo du Grand Hôtel Kinshasa (GHK) pour célébrer ce premier anniversaire de Kinshasa Magazine (KM) ont également assisté au lancement de ce projet social conçu par la haute direction de ce magazine qui fait la fierté des Kinois et des ses autorités. « En effet, c’est à l’initiative de Me Yema, la directrice générale de Kinshasa Magazine, et, par ailleurs, principale animatrice du projet Kelasi, que nous avons tous le plaisir de nous réunir aujourd’hui pour, d’une part, fêter le premier anniversaire du magazine susnommé et, d’autre part, procéder au lancement officiel du projet pré-rappelé », a expliqué le gouverneur de la ville-province de Kinshasa, aux invités présents au salon du GHK.

Faire lire Kinshasa autrement

Cette célébration était une occasion pour le gouvernement de la ville, André Kimbuta Yango, de placer l’importance de cette courroie de transmission pour la mégalopole, ses autorités ainsi que sa population. La présence des différentes couches de la population kinoise à cette manifestation a également marqué l’attachement de cette population à ce magazine qui marque sa vie depuis une année. « Créer un magazine était surement pour vous un des moyens de participer à la modernisation de l’espace presse kinois et de faire lire, comme le dit votre slogan, Kinshasa autrement. Et quand je regarde l’année qui vient de s’écouler, je constate que vous avez réussi votre pari en paraissant notamment chaque mois, sans discontinuer », a souligné le gouverneur André Kimbuta Yango.

Dans son appréciation du parcours de ce magazine, le maire de la ville de Kinshasa a noté que « depuis une année que Me Marilyn Yema, directrice générale de Kinshasa Magazine, dirige avec succès ce magazine, chacun a pu noter l’évolution appréciable ainsi que les nouveaux horizons que ce magazine ouvre à chaque parution ».

Mais, à en croire Me Yema, cet anniversaire constitue également le moment pour les membres de Kinshasa Magazine de faire une évaluation profonde du travail effectué, d’envisager des perspectives innovantes pour l’avenir et de mettre en place une stratégie aussi bien pour le renforcement de la structure que pour son expansion.

Une action en faveur des Kinois

Le projet « Kelasi » dont la portée sociale a été saluée par le gouverneur André Kimbuta, dans son discours, est conçu par la directrice générale de Kinshasa Magazine, comme un regard porté par cette courroie de transmission sur les Kinoises et Kinois. « Je ne peux que souligner la joie et l’honneur qu’elle a pu me faire aujourd’hui par le lancement d’une telle initiative, qui se situe dans la droite ligne de la Révolution de la modernité telle que prônée par le chef de l’État, Joseph Kabila, parce que cette initiative privilégie l’unité de la famille en maintenant l’enfant dans son environnement familial et milite pour l’accroissement de la solidarité intergénérationnelle », a noté le gouverneur.

Le projet Kelasi a été motivé par le constat de la difficulté pour certains enfants démunis, vivant pourtant en milieu familial, à poursuivre leur scolarité. « Certains font des petits travaux alors que d’autres encore, cela tourne mal. À force de ne rien faire, ils vont dans les rues, grossir le nombre de Kuluna et autres enfants de la rue », a expliqué la directrice générale de Kinshasa Magazine, qui s’est dite interpellée par cette situation, qui mériterait qu’on s’y penche.

Pour Me Marylin Yema, c’est donc cette interpellation qui l’avait poussée à imaginer une façon simple de soutenir autant que faire se peut ces enfants dont l’avenir serait hypothétique sans aide. « C’est en même temps une action de solidarité et une action de prévention contre ces fléaux qui rongent la jeunesse », a-t-elle expliqué. À l’en croire, « Kelasi » n’a pas l’intention de changer la vie de l’enfant ou de se substituer à ses parents. Mais il viendrait en appui aux parents qui, étranglés par les difficultés financières, ont du mal à couvrir la scolarité de leurs enfants.