Incendie à la SNE : le syndicat « Force » exige l’ouverture d’une enquête technique et policièreJeudi 3 Octobre 2013 - 19:18 Le poste B de la Société nationale d’électricité (SNE), desservant le centre-ville de Brazzaville, les hôpitaux, les industries et les institutions, a été victime le 1er octobre d’un incendie dont l’origine n’est pas encore déterminée Selon des sources proches de l’entreprise, l'on parle d’un sabotage des installations qui serait organisé par certaines personnes mal intentionnées. Le syndicat national autonome des travailleurs de la SNE « Force » que dirige Rémy Batela, s’est réuni en session extraordinaire ce jeudi 3 octobre pour analyser la situation. À l’issue de cette rencontre, les syndicalistes ont rendu publique une déclaration dans laquelle ils exigent auprès du gouvernement, l’ouverture d’une enquête technique et policière pour déterminer les responsabilités dans l’entretien et la sécurisation des équipements, afin d’édifier l’opinion nationale, dans le but d’éviter une troisième catastrophe. Les syndicalistes ont, en outre, demandé la mise en place d’une commission de crise chargée de faire l’évaluation et la réparation des dégâts. Ils ont rappelé que ce n’est pas la première fois que ce genre d’incident se produit au même endroit sans qu’aucune mesure n’ait été prise pour éviter de connaître des sinistres similaires. Le dernier sinistre en date a causé des dégâts plus importants que lors du premier. Les syndicalistes ont également interpellé le directeur général de la SNE pour qu'il prenne ses responsabilités afin de sauver l’entreprise et ses travailleurs, sachant que l’électricité constitue un facteur indispensable pour le développement d’un pays et pour les menages. « Dans l’histoire des nations et des institutions, il y a des événements mémorables qui ont toujours une valeur de symbole. La catastrophe qui vient de se produire le 1er octobre au poste B de la SNE intègre ce registre », ont-ils rappelé dans leur document. Avant d’ajouter : « Les hommes les plus dangereux ne sont pas toujours ceux qui commettent les actes du mal, mais plutôt ceux qui sont passifs devant ces actes. »
Roger Ngombé |