Dialogue national : le CNR entend accompagner le chef de l’Etat dans la sauvegarde de la paixLundi 27 Juillet 2015 - 16:16 Au cours de la cérémonie de restitution des conclusions du dialogue de Sibiti le 25 juillet dernier au village Soumouna dans le département du Pool, le président du Conseil national des républicains (CNR), Frédéric Ntumi Binstamou a dit accompagner le chef de l’Etat dans la sauvegarde de la paix conformément aux accords de cesser le feu et de cessation des hostilités signés après la période post-conflit. Devant un parterre de militants et d’ex-combattants venus l’écouter attentivement, le président du CNR a d’abord clarifié la position de son parti. « Nous sommes allés au dialogue parce que nous nous sommes dit on ne peut pas gérer un vide. Nous sommes dans une histoire. Et, étant donné qu’il était question de débattre des problèmes du pays, il fallait y aller », a déclaré le leader du CNR. Et d’ajouter : « nous sommes des gens qui privilégions l’intérêt de la République, qui privilégions le dialogue comme pilier de la démocratie parce que la démocratie, c’est aussi écouter l’autre même si ce qu’il dit ne vous intéresse pas ». Frédéric Ntumi Bintsamou a profité de cette occasion pour repréciser la position du CNR sur le débat actuel portant sur le changement de la Cconstitution. « Pour moi, le changement de la Constitution n’est pas à l’ordre du jour maintenant parce que le président Denis Sassou N’Guesso a prêté serment devant cette constitution pour un premier mandat qu’il a fini en 2009. Il a pris un deuxième en prêtant là également un serment. On est presque à la fin du deuxième mandat pourquoi nous devons aller évoquer ce problème. Nous ne voulons pas de ce changement de la Constitution » a-t-il signifié. Avant de préciser, « Si le président veut changer la Constitution, le CNR ne sera pas partie prenante dans ce cas. Cependant, le CNR sera aux côtés du chef de l’État dans la sauvegarde de la paix conformément aux accords de cesser le feu et de cessation des hostilités signés après tout ce que le pays a connu. » Revenant sur les conclusions du dialogue de Sibiti, le président du CNR a rappelé aux ex-combattants que celui-ci n’était pas une constituante c’est-à-dire, « ce qui a été dit là-bas n’est pas pris comme décision qu’on doit appliquer immédiatement. » Il a terminé son propos en invitant encore une fois de plus le chef de l’État à privilégier une véritable réconciliation nationale et cela ne peut se faire, a-t-il dit, qu’en mettant tout le monde ensemble et en étant au-dessus de la mêlée.
Jean Jacques Koubemba Légendes et crédits photo :Frédéric Ntumi Bintsamou s'exprimant devant les ex-combattants Notification:Non |