Fédération congolaise de Jiu-jitsu : les athlètes exigent le départ de Blanchard Oba

Le président de la Fecoju-self, René Serges Blanchard Oba, est mal vu par les athlètes. Après son élection, à la tête de la structure le 14 octobre 2014, il a promis monts et merveilles pour relancer la discipline au plan national. Malheureusement jusque-là rien n’est fait, à en croire Me Kiss Moukala, chef de file des pratiquants qui pensent que l’actuel président de la Fédération doit rendre le tablier.

« Dans son programme d’activités, Blanchard Oba avait promis, entre autres, organiser le championnat national, le championnat d’Afrique centrale et le championnat d’Afrique qualificatif au mondial…Aucun de ces engagements n’a été honoré même pas celui de la mise en place de l’équipe nationale», a-t-il expliqué tout en précisant que la non réalisation de ces engagements au plan international pourrai couter cher au Congo qui, sans nul doute, écopera des sanctions.

A titre comparatif, Me Kiss Moukala a estimé que le Jiu-jitsu congolais se portait mieux quand la discipline était régie par l’Association nationale qu’il dirigeait. A cette époque-là, en effet, ladite Association est parvenue à faire venir le directeur général de la fédération internationale de Jiu-jitsu, Me Domagata, pour la formation des athlètes congolais.  Tant d’autres activités ont été menées dans le cadre de vulgarisation de la discipline dans plusieurs départements du pays. « Aujourd’hui, avec le statut de fédération, les choses devraient normalement aller de l’avant ,mais helas ! C’est très loin d’être le cas. Par conséquent, le Jiu-jitsu congolais perd ses lettres de noblesse », constatent l’ensemble des athlètes dissidents.

« René Serges Blanchard Oba doit prendre son courage de nous dire qu’il n’est pas à la hauteur de sa tâche afin que nous mettions en place une nouvelle Fédération », a conclu Me Kiss Moukala en appelant les pratiquants de Jiu-jitsu à une grande mobilisation dans la discipline pour obtenir le départ de Blanchard Oba.