Transparence : la FMC s'informe sur la gouvernance des industries extractives

Le secrétariat permanent, les dirigeants de la fédération et les présidents des comités de Brazzaville ont été sensibilisés, le 25 août dans les locaux de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), sur le rôle et l’importance de cette structure.

Les enjeux et les mécanismes de la mise en place de l’ITIE, ainsi que son impact dans le développement économique du pays, a été au cœur du séminaire-atelier animé par le président du comité exécutif de l’ITIE, Florent Michel Okoko. « Quelles que soient les ambitions que l’on peut avoir, il faut d’abord avoir une formation solide pour construire une nation solide dans la paix. Les industries extractives sont aujourd’hui pour l’essentiel, l’apport le plus important en termes de recettes de l’État. La gouvernance des industries extractives est nécessairement une donnée essentielle. L’ITIE a ,dans son objectif, l’essence de la gouvernance, de la transparence dans les domaines très sensibles touchant à la souveraineté de l’État », a souligné Florent Michel Okoko, dans son mot liminaire.

Les participants ont pu s’enquérir des informations sur l’extraction pétrolière et minière, notamment d’où proviennent les revenus ? À quoi sert le rapport de l’ITIE ? Ils se sont également interrogés sur la crédibilité et l’authenticité des informations. « Toutes les administrations qui reçoivent l’argent de l’État : les services des impôts, des douanes, le Trésor public, la Société nationale des pétroles du Congo et autres, doivent déclarer leurs actifs. Pareillement du côté des entreprises. Tout cela doit être authentifié par un expert, puis certifié afin d’être mis à la disposition de l’administrateur indépendant », explique le président du comité exécutif de l’ITIE, avant d’indiquer qu’un rapport peut être remis en cause et qu’un administrateur indépendant peut être contesté au regard de sa partialité.

Pour en tirer meilleur profit, l’organisation de jeunesse affiliée au Parti congolais du travail entend poursuivre son initiative afin de débattre sur d’autres thèmes, toujours relatifs aux industries extractives. « C’est une première étape. Nous pensons avoir d’autres occasions pour débattre d’autres thèmes. Nous allons nous revoir très bientôt pour parler des questions qui touchent à la transparence dans l’industrie extractive. Notre volonté de nous informer sur ces questions est beaucoup plus animée par le fait que la question des ressources naturelles, sinon de l’industrie extractive est souvent au cœur du débat public. Donc il faudrait s’informer pour avoir la bonne information, mais aussi jouer pleinement notre rôle en informant les jeunes , sous notre tutelle, et de contribuer à l’amélioration de la gouvernance sur ces questions », a conclu le premier secrétaire de la FMC, Juste Bernardin Gavet.