Sécurité et Technologie : Vers un transfert de technologie d’Afrique vers l’occident

Mercredi 21 Octobre 2015 - 13:29

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Face aux faiblesses des armées africaines, les experts participant au 1er Forum africain de sécurité à Casablanca (Maroc), ont invité les dirigeants du continent à miser sur les révolutions technologiques.

« Nous devons prendre des mesures à grande échelle, la technologie peut nous aider à le faire, par exemple pour mieux contrôler les frontières ou sécuriser les aéroports avec un échange d’informations continu et en temps réel », a déclaré un expert. Au-delà des drones, la biométrie, les fichiers informatisés ou data, sont autant d’outils jugés plus efficaces et moins coûteux, et donc à la portée des portefeuilles des États africains, les experts.

Laurent Denizot, fondateur et président d’Egidium Technologies, une start-up française, éditeur de logiciel qui développe des solutions dédiées à la protection des sites sensibles, des grands évènements et de la gestion de crise a déclaré : « l’Afrique est déjà armée pour mettre en place des solutions très concrètes. Elle dispose d’infrastructures de télécommunication, ce qui est un préalable nécessaire pour traiter la sécurité qui repose sur une capacité à échanger l’information. Il faut voir le taux de pénétration des réseaux sociaux pour voir que les sociétés sont prêtes et matures, voire dépassent d’autres régions du monde ».

« Il faut pouvoir travailler en partenariat sur des solutions innovantes technologiques qui ont vocation à utiliser les moyens existants, qui peuvent être des capteurs, des caméras et des systèmes de détection des moyens de communication, et permettre aux autorités et aux forces en charge de la sécurité d’avoir une meilleure compréhension de leur environnement pour une meilleure aide à la prise de décision pour ensuite traiter les opérations », a-t-il expliqué.

Ajoutant : « ce qui est mis en place en Afrique peut être développé à l’international » - À titre d’exemple, le paiement par mobile, peu développé en Europe. L’Afrique pourrait dans ce domaine, comme elle l’est de plus en plus en ce qui concerne les nouvelles technologies, servir de laboratoire.

Laurent Denizot  a invité à travailler avec les pays africains et notamment les entités régionales « afin de construire ensemble des solutions, des produits qui puissent répondre non seulement aux besoins des pays africains, mais également des Européens et au monde entier ». Etant donné que ce qui est mis en place en Afrique peut être développé à l’international, il a appelé à la construction des collaborations transcontinentales.

Noël Ndong

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